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La Vie Brève - Théâtre De L'Aquarium | Artcena

la vie brève s'intéresse particulièrement au rapport entre la musique et le théâtre. La compagnie fait de « l'opéra avec les moyens du théâtre » et met la musique sur scène et en scène: « live » (la plupart des interprètes sont musiciens, issus de formation jazz ou classique) ou enregistrée, la musique est présente dans tous les spectacles. Songs - Ensemble Correspondances et Lucile Richardot/Compagnie La Vie Brève - Baronne Samedi. La question essentielle posée lors des répétitions est: comment la musique et le théâtre « tressent l'action » simultanément; comment théâtre et musique jouent ensemble, se jouent l'un de l'autre, s'opposent, fusionnent et ouvrent une profondeur de champ? Cela conduit à expérimenter des processus de recherches très variés, des formes libérées de tout dogme, car ancrées dans l'empirisme du plateau et de son bricolage. Les créations sont composées de matériaux très variés, qui rendent les cadres de représentation élastiques: matières et références picturales, cinématographiques, scientifiques ou philosophiques, sont autant de supports de jeu, convoqués à l'improvisation et à l'écriture de plateau.

Compagnie La Vie Brève Au

La compagnie présente sa dernière création, «Tarquin», au Nouveau Théâtre de Montreuil, et s'installe à la direction du Théâtre de l'aquarium à Vincennes. Et si, en cette rentrée, nous allions prendre des nouvelles de la Vie brève? La compagnie fondée par Jeanne Candel et Samuel Achache se trouve à un carrefour de sa croissance: elle présente une création, Tarquin, au Nouveau Théâtre de Montreuil, ce dont elle a plutôt l'habitude, mais elle pose aussi ses textes et instruments dans le nouveau lieu qu'elle dirige depuis le 1 er juillet, le Théâtre de l'aquarium, à la Cartoucherie de Vincennes. Compagnie la vie brève au. Reportage en deux actes. Après une résidence au Pavillon de l'Indochine (toujours à la Cartoucherie), la compagnie s'est sentie les ailes pour diriger un lieu. «L'Aquarium», qui cherchait à placer une compagnie à sa tête (et non un directeur), leur tendait les bras. Ils ont postulé, bingo. Un long portail jaune en bois, deux salles, un grand foyer, et tout à faire. Dans ce théâtre dont les subventions d'Etat ne couvrent pas les frais de fonctionnement, aiguillés par un cahier des charges axé sur la création au sens large - et qui leur permet donc de produire quantité de spectacles musicaux, leur marque de fabrique -, les quatre de «la Brève» (Achache, Candel, la productrice Marion Bois et l'administratrice Elaine Meric) s'apprêtent, excités et ravis, à lancer une saison puissamment originale.

La cinquième symphonie de Mahler est la matrice de cette création. Ce qui frappe, ce qui ''captive'' au sens physique du terme quand on écoute la cinquième de Mahler, c'est cette oscillation entre une humanité sans limite et une douce ironie. Elle ouvre des espaces intérieurs, elle nous fait passer d'une sombre mélancolie à une sauvagerie panique, elle trimballe des mondes secrets qui ne demandent qu'à percer, à naître ou renaître. Alors voilà: nous avons mis toute cette musique en nous, dans les recoins les plus profonds de nos corps et de nos cœurs et nous avons composé Demi-Véronique, une épopée musicale et théâtrale dans un intérieur calciné, une maison ravagée par le feu. La vie brève | Les Archives du Spectacle. Jeanne Candel, Caroline Darchen, Lionel Dray. À partir de la cinquième symphonie de Gustav Mahler Une création collective de la vie brève avec: Jeanne Candel, Caroline Darchen et Lionel Dray I Scénographie: Lisa Navarro I Régie générale et plateau: Vincent Lefèvre en alternance avec Marie-Anne Lefebvre I Création et régie lumières: Maël Fabre I Création et régie sonore: Julien Fezans I Costumes: Pauline Kieffer I Créations textiles: Simona Grassano, assistée de Sara Bartesaghi Gallo I Assistante à la mise en scène: Carla Bouis I Regard extérieur: Laure Mathis I Construction du décor: Philippe Gauliard et Vincent Lefèvre.

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On est d'ailleurs surpris du léger décalage entre la modernité de la mise en scène et la facture très classique des chants baroques, fort bien executés par ailleurs, et qui apportent un charme certain à l'ensemble. Au final, un spectacle d'une grande créativité, bourré de trouvailles scéniques, légèrement décalé et terriblement attachant. A noter quelques scènes irrésistibles comme la séquence de la baignoire ou l'art de se confectionner un slip de bain avec cinq bandes de scotch noir (mention spéciale au comédien et chanteur haute-contre Léo-Antonin Lutinier). Même si le spectacle s'essouffle légèrement sur sa deuxième partie, un OTNI (objet théâtral non identifié! ) qui mérite le déplacement…Aux Bouffes du Nord jusqu'au 24 janvier. Compagnie la Vie Brève | Premiere.fr. Le point de vue d'Elisabeth FUGUE Théâtre des Bouffes-du-Nord, 37 bis boulevard de la Chapelle, 75010 Paris Jusqu'au 24 janvier 2016 Crédit photos: Jean-Louis Fernandez

À jeter un coup d'œil au décor, on comprend d'instinct qu'on va assister à une pièce « Out of the box ». Pour preuve, le grand plateau des Bouffes-du-Nord est entièrement recouvert d'un sable couleur craie, un modeste refuge en bois est posé au milieu de nulle part, une baignoire rouillée trône à l'avant-scène. Les comédiens-musiciens-chanteurs s'installent un à un dans l'indifférence générale… « Fugue », créé au dernier festival d'Avignon et mis en scène par Samuel Achache, raconte l'histoire de cinq explorateurs échoués quelque part sur une base en Antarctique à la recherche d'un lac préhistorique situé à des kilomètres sous glace. Compagnie la vie brevet. Dans ce no man's land givré et hostile, nos protagonistes vont s'aimer, s'engueuler, se quitter, confronter leurs solitudes, se retrouver. Et le titre de la pièce « Fugue » doit s'entendre au sens musical du terme, soit des voix indépendantes formant un ensemble et chacune pourchassant l'autre qui prend la fuite devant elle… Singulière pièce que « Fugue » qui, au-delà de son thème, tient une partie de son originalité à l'alternance des scènes de jeux avec des intermèdes musicaux.

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Création à partir de musiques anglaises du XVIIe siècle Il faut imaginer un lieu qui ne serait pas de notre réalité. Comme une faille de notre monde, où de la musique devrait être jouée et chantée par une femme sans discontinuer. Le rôle de cette musique et de cette femme serait de permettre aux peines de s'atténuer pour que la vie reste vivable et que l'oubli puisse faire son œuvre. Compagnie la vie breve. Ce lieu pourrait être les archives de la mémoire, des chagrins. Un jour arrive une femme. Elle réclame ses peines, refuse d'oublier, veut garder vives ses douleurs. Elle vient récupérer son bien, ou l'empêcher de fuir dans l'oubli.

Nous voulions une partition originale, avec des moments lyriques», raconte le compositeur Florent Hubert qui a déjà, avec la Vie brève, accommodé Purcell, Verdi ou Monteverdi. Articulée autour de deux scènes vocalement très écrites, la partition pour quatuor, «petit ensemble de salle de bains», se veut tantôt théâtre lyrique, opéra de poche ou support au parlé-chanté… Tous les états, ici aussi, d'une musique qui conditionne les scènes et ne fait pas que les illustrer. Avec, en filigrane, l'accord du mal (un do-mi-sol augmenté d'un fa) qui se propage tout au long du spectacle jusqu'à se couler dans les bruits de la ventilation. Tarquin? Taquins, oui.

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July 29, 2024, 11:26 pm