J'aime partager ma vie avec les autres, mon plus grand rêve serait de vivre en communauté avec des personnes qui aiment vivre tranquillement, qui se sentent libre et heureux d'être plusieurs. Vivre a plusieurs program. Je n'aime pas la solitude, avoir des pensées et des idées communes et les partager est pour moi le plus enrichissant, Nous sommes formatés par notre culture pour vivre en couple, en famille, et puis au fil du temps on s'ennuie, parce que l'ouverture aux autres se ferme ou s'étrique peu à peu. Nous vivons dans un monde ou l'individualisme est dominant et peu à peu chacun se renferme sur lui même en faisant semblant d'être heureux... Je recherche ceux et celles qui tout comme moi ressentent l'envie de vivre autrement, dans l'ouverture, la joie et le partage...
En formule classique, l'étudiant verse une somme de maximum 300 euros par mois, sans autre engagement qu'une présence bienveillante et rassurante. 1toit2âges reçoit tour à tour étudiants et seniors pour faire le point avec eux sur leurs désirs et motivations. Sur base de cette entrevue, des binômes sont constitués. Avant d'entamer une potentielle cohabitation, grisons et jeunots se rencontrent pour évaluer leurs affinités. L'ASBL offre ensuite un accompagnement tout au long de la vie en commun. Vivre a plusieurs dans un studio. Active dans les communes de Mons, Gembloux, Bruxelles, Marche en Famenne, Liège, Namur, Louvain-la-Neuve et Tournai, 1toit2âges fait actuellement face à plusieurs centaines de demandes de la part d'étudiants. Elle recherche des seniors prêts à se lancer dans cette belle expérience. L'association propose également des formules adaptées réunissant étudiants et familles avec ou sans enfants.
7 français sur 10 disent vouloir changer de vie alors qu'un français sur deux se dit heureux. Et si la clé du bonheur résidait dans le fait de vivre plusieurs vies et non pas de changer de vie? Pendant des années, moi aussi j'ai cherché en vain à rentrer dans une case et à rêver d'ailleurs. En France, on a tendance à se définir par son occupation professionnelle ou encore par son diplôme. Cela me surprend toujours quand j'entends une personne citer le nom son école quand elle se présente. Or, quand on est touche-à-tout, qu'on a un parcours non-linéaire et qu'on n'a jamais su vraiment quel métier occuper, on a vite tendance à complexer et à se sentir marginalisé. Il faut donner à voir une vision cohérente de sa personnalité, rentrer dans un moule. Trop d'entreprises ont encore peur des profils hors normes. Vivre à plusieurs. La complexité divise, la nuance effraye alors que les stéréotypes rassurent. On voit mal un banquier se revendiquer humoriste à ses heures perdues, une infirmière mettre en avant sa médaille de championne de boxe ou encore une mannequin décrocher le prix Nobel de littérature.