Bonjour Mon ami(e), "Les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. " ( Matthieu 20. 16) Lorsque nous regardons ce que fut la vie du prophète Daniel, nous y voyons un exemple parfait de ce qu'est une vie réussie. Pourtant les choses ont mal démarré. Encore jeune, il fut arraché à sa terre d'Israël, et déporté à Babylone afin d'être un esclave au service du roi Nébucadnetsar ( Daniel 1. 5). Or, ce despote Babylonien va élever Daniel au rang de commandant de la province de Babylone et chef de tous les sages ( Daniel 2. 48). Que s'est-il passé? Comment cet étranger, déporté par les armées qui ont conquis Israël, arrivé à Babylone comme esclave, dernier parmi les derniers au regard des circonstances, a-t-il réussi cette extraordinaire promotion? A-t-il intrigué, a-t-il agi avec ruse, a-t-il joué des coudes? Non, rien de tout cela! La réussite de Daniel réside dans le fait que Dieu était le premier dans sa vie. Parce que Daniel avait mis Dieu au centre de son existence, il avait refusé de manger des viandes sacrifiées aux divinités de Babylone ( Daniel 1.
( Romains 8. 17). Ce jour-là, certains des derniers seront les premiers! Un conseil pour ce jour: Ne tirez aucune gloire de votre titre, de la position que vous occupez. D'autre part, si vous vous sentez jugé(e) ou méprisé(e), si on vous ferme des portes, gardez un cœur humble, Dieu sera juste dans son jugement final. Vous avez aimé? Partagez autour de vous! Aider chaque église et chaque chrétien à trouver des ressources spirituelles pour vivre la croissance miraculeuse voulue par Dieu... voici la vocation du nouveau site "" (impulsé par plusieurs ministères investis dans le discipulat en francophonie, dont le TopChrétien). N'hésitez pas à le découvrir!
Acclamation: (cf. Mt 11, 25) Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume! Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Marc En ce temps-là, Pierre se mit à dire à Jésus: « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara: « Amen, je vous le dis: nul n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple: maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » – Acclamons la Parole de Dieu.
Le coté absurde d'un paradoxe nous invite toujours à en chercher le sens au-delà. En soi, un paradoxe ne dit rien d'intelligible, de sensé. Essayez donc de faire passer un chameau par le chas d'une aiguille! Dans un récit, un paradoxe est toujours là pour heurter notre manière de raisonner, pour que nous arrêtions le fil de la lecture, pour nous faire réfléchir d'avantage à la situation. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, dans les béatitudes en général, on trouve quantité de paradoxes. Comment est-il possible d'être heureux en étant pauvre, quand on voit le coût humain de la pauvreté? Comment peut-on être heureux d'avoir faim ou de pleurer? Comment peut-on se sentir heureux d'être haï, exclu, insulté ou rejeté? Parce que si on lit cet Évangile à la lettre, il s'agit bien d'être heureux maintenant! Heureux tout en ayant faim; heureux tout en étant triste; heureux tout en étant rejeté. Vous éprouvez de la joie vous quand on vous méprise, vous? Pire, n'est-ce pas la porte ouverte à toutes sortes de dérives, de mésestime de soi, d'autoflagellations?
Il use de miséricorde — il ne faut pas oublier cela. (Angélus, 24 septembre 2017)
» Il y a une joie à trouver, plus profonde que tous nos malheurs. Il y a une béatitude à trouver qui surpasse tous les aléas de la vie. C'est cette joie profonde, accessible dès ici-bas, dont nous parle ici le Christ. On n'est pas plus heureux parce que l'on est pauvre, que l'on a faim ou que l'on endure le mépris! On n'est pas plus récompensé parce que l'on souffre! Mais il y a une proximité avec Dieu à trouver dès à présent, une conscience de sa présence à nos cotés et de son amour infini à maintenir en toutes circonstances, qui permettent d'endurer la souffrance et les malheurs le cœur infiniment plus léger. Il y a une proximité avec l'Esprit Saint possible dès maintenant qui donne le sentiment d'être déjà au ciel. Il y a une vie mystique avec le Christ qui permet d'endurer tout jusqu'à, malgré la souffrance et paradoxalement, susciter toujours le sentiment de la joie – la joie d'être, malgré tout, aimé plus que tout au monde par Dieu. Si votre foi vous permet d'encaisser le mépris et les insultes, la pauvreté et la faim, alors oui vous êtes heureux, définitivement armé face aux aléas de la vie.