L'absence de portes coupe-feu, par exemple, a été mise en avant par le procureur de la République de Saint-Étienne, Jean-Daniel Regnaud, qui a confirmé être à l'origine de l'injonction. Un prêtre en colère Depuis 2014, le P. Riffard, 71 ans, qui anime l'association, a fait l'objet de poursuites judiciaires. Relaxé en première instance en 2014, il avait été poursuivi en appel par le parquet. Mais la cour d'appel s'était déclarée incompétente en janvier 2015. La décision de l'arrêt de l'hébergement de nuit, face à cette injonction, a été prise par l'évêque de Saint-Étienne, Mgr Sylvain Bataille, et son vicaire général, qui ont négocié avec le procureur et le préfet. « Nous préservons l'ouverture des locaux en journée et notre activité d'accompagnement », précise le P. Riffard. Nom du procureur de la république de saint etienne france. Mais le prêtre se dit « en colère » face à cette situation. « L'État manque de moyens pour accueillir les migrants, il ferait mieux de le reconnaître, tempête-t-il. Ici, alors que tout se passe bien, on va mettre les gens dehors.
A Saint-Etienne, le nombre de magistrats pour 100 000 habitants est de 5, 8. En France, le chiffre passe à 10, 9. Un chiffre bien loin de la médiane européenne qui est de 17, 7 magistrats pour 100 000 habitants. Nom du procureur de la république de saint étienne de fursac. « Il est clair que si nous avions 2 ou 3 magistrats du parquet supplémentaires, notre capacité d'agir […] serait plus importante, et la qualité de la justice pénale en serait accrue », souligne David Charmatz.
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Une initiative défendue par le secrétariat d'Etat chargé de l'égalité entre les hommes et les femmes, le ministère de l'Intérieur et la garde des Sceaux.