Le surréalisme est un mouvement intellectuel et artistique né après la Première Guerre Mondiale, en réaction à l'horreur et à l'absurdité cette guerre meurtrière. Il s'inscrit dans la continuité du mouvement Dada. Nous allons voir dans ce premier article comme est né ce mouvement, comment il s'est développé et quels artistes et penseurs étaient porteurs de ses idées. arrêt sur le mouvement Dada Le mouvement Dada, appelé aussi dadaïsme est lui aussi un mouvement intellectuel et artistique né en 1916 à Zurich sous l'impulsion collective de plusieurs artistes et écrivains anticonformistes dont Hugo Ball (metteur en scène), Emmy Hennings (danseuse, poétesse, écrivain), Tristan Tzara (poète et écrivain, Richard Huelsenbeck (poète), Jean Arp (sculpteur), Hans Richter (peintre). Ils s'étaient donnés pour but de briser les règles que les artistes s'imposaient jusqu'alors en littérature et en art, en prônant la liberté de création sous toutes ses formes, l'absurde jusqu'à l'autodestruction, avec souvent beaucoup d'humour.
Sommaire: 1 CONTEXTE 2 ARTISTES 2. 1 PICTORIALISME 2. 2 PHOTOGRAPHIE « PLASTIQUE » 2. 3 PHOTOGRAPHIE ESTHETISANTE 2. 4 PHOTOGRAPHIE MANIPULÉE 2. 5 PHOTOGRAPHIE-TABLEAUX/NARRATIVE ART 3 Vidéo: Les mouvement dans la peinture: Photographie d'art CONTEXTE Dès l'invention de la photographie (daguerréotype en 1839, calotype en 1841), des relations se nouent entre la photographie et la peinture, celle de la dépendance d'abord (Baudelaire se faisant l'écho' de son temps, considère la photographie comme la servante de la peinture), puis la confrontation et l'échange jalonnent l'histoire de l'image jusqu'à nos jours. La Documenta 5 de Kassel, en 1972, consacre la photographie comme discipline artistique à part entière et instaure son statut d'image, non plus seulement comme empreinte du réel. Roland Barthes (1915-1980) étudie sa spécificité dans la Chambre claire en 1980. Dès ce moment, la pratique photographique se modifie en interrogeant sa nature propre et intervient à nouveau dans la peinture.
Mené par Alfred Stieglitz, le groupe de la Photo-Secession compte également dans ses rangs Edward Steichen, Clarence H. White, Gertrude Käsebier et Alvin Langdon Coburn. Après avoir rompu avec le Camera Club de New York en 1902, ces photographes, acquis à l'esthétique nouvelle du pictorialisme utilisent divers procédés afin d'obtenir des effets visuels rappelant le dessin, la gravure ou la peinture à l'huile. Cette démarche leur est inspirée par des mouvements artistiques européens tel que le Linked Ring en Angleterre, qui affichent des objectifs comparables. Les membres de la Photo-Secession défendent activement leurs idées. Stieglitz fonde en 1903 la célèbre revue trimestrielle « Camera Work » et ouvre l'établissement appelé « Little Galleries of the Photo-Secession, » ou « 291 », selon le numéro du bâtiment sur la Cinquième Avenue de New York, où les photographes affiliés au mouvement peuvent exposer leurs travaux. En 1910, la Photo-Secession patronne une exposition internationale où sont présentées plus de cinq cents œuvres émanant non seulement de ses membres, mais aussi d'autres photographes qui partagent leurs préoccupations esthétiques.