La duchesse de Langeais et le général de Montriveau Monsieur Armand de Montriveau, fils unique du général de Montriveau est très vite orphelin. Il est placé par les soins de Bonaparte à l'école de Châlons et mis sous la protection de la République Française. Entré dans l'Armée, son parcours militaire le hausse à la plus haute distinction. De pauvre, il devient riche et recouvre son titre de marquis. Armand tombe dans le piège tendu par cette femme et en est éperdument amoureux. Elle usera de toutes les cruautés et minauderies féminines pour se refuser à lui. Elle disparaîtra soudainement de la scène du monde en laissant une lettre accablante de culpabilité pour Armand. Grâce à la « Conspiration des Treize », dont font partie le marquis de Ronquerolles et Maxime de Trailles, il retrouve la trace d'Antoinette en Espagne au fond d'un couvent dans lequel elle a trouvé refuge. Pour la bonne compréhension de ce résumé, il n'est pas anodin de souligner qu'Antoinette est alors veuve du duc de Langeais mort en 1823.
Sa carrière militaire le haussera dans les niveaux supérieurs de l'échelle sociale. Il recouvrera son titre de marquis. Maxime de Traille: Comte né vers 1792. Son épouse présumée est Cécile Beauvisage née en 1820. Marquis de Ronquerolles: Issu d'une famille noble de Bourgogne, le marquis de Ronquerolles est un homme politique. Ses deux enfants sont morts en bas âge. Il a deux sœurs, dont une, Léontine qui épouse successivement le général Gaubert et le comte de Sérizy et la deuxième qui épouse le marquis du Rouvre d'où une fille qui épouse Laginsky. 1) Source analyse/histoire: Préface, tirée du tome XII, recueillie d'après le texte intégral des œuvres de la Comédie Humaine publié par France Loisirs 1985 sous la caution de la Société des Amis d'Honoré de Balzac. 2) Source généalogie des personnages: Félicien Marceau « Balzac et son monde chez Gallimard » 3) Notes complémentaires: Encyclopédie universelle Wikipédia.
Il fut inspiré à l'auteur par la Duchesse de Castries avec laquelle il eut une aventure orageuse et qui l'humilia sans jamais se donner à lui. ] doc Nombre de pages 8 pages Langue français Format Word Date de publication 10/11/2009 Consulté 53 fois Date de mise à jour 10/11/2009 Lecture en ligne avec notre liseuse dédiée! Contenu vérifié par notre comité de lecture
L'interdiction de la duchesse est elliptique, courte et incisive: « mais ici, point ». On en vient presque aux insultes. La duchesse qualifie l'attitude de Montriveau de « très ridicule, parfaitement ridicule »: la répétition de l'injure la rend plus offensante. II. Deux « figures saillantes d'une époque », révélatrices d'une vision de l'amour et du monde ► Le secret de fabrication Cette partie analyse en quoi les deux personnages répondent à la volonté balzacienne de peindre des « types » sociaux, souvent soumis aux effets d'une passion. Deux tempéraments forts Les deux personnages s'affrontent parce qu'ils sont animés d'une forte volonté de domination. Le champ lexical de la volonté jalonne le dialogue (« je veux », « j'exigeais » « exigences »). La duchesse joue sur le mot « maîtresse » pris non pas au sens galant d' amante, mais comme féminin du mot maître. Les apartés ou les brefs monologues intérieurs qui dévoilent les pensées soulignent cette détermination: « la duchesse avait lu sur le front d'Armand les exigences secrètes de cette visite » et, en retour, elle « avait jugé que l'instant était venu de faire sentir à ce soldat impérial » son opiniâtreté.
Solal quant-à-lui « soupire », se lamente de sa situation amoureuse qu'il juge être une « tragédie ». La paradoxale que lui cause l'amour est mise en lumière à travers les antithèses « pauvres bonheur s » et « diner raffiné cafardeux ». Les relations amoureuses ont donc dans ces trois cas toutes comme finalité la souffrance, qui a cependant des sources différentes. Dans La Duchesse de Langeais, Balzac explique cette souffrance par la relation conflictuelle des deux amants, qui mènent « une partie d'échec ». Antoinette séduit volontairement Armand mais refuse de céder à son désir. C'est pourquoi elle se montre distante à travers l'emploi du « vous » en réponse au tutoiement initial du général. Ce dernier est donc contraint d'entreprendre une véritable conquête amoureuse « plus difficile à faire que ne l'avait été celle de l'Europe ». La métaphore guerrière explicite l'affrontement de l'homme et de la femme dans cette relation amoureuse. Chez Marcel Proust, c' est la jalousie qui rend l'amour du narrateur douloureux.