ÉTUDES CRITIQUES LE CRITÈRE DE CONVERGENCE DANS LA CONNAISSANCE DE LA PERSONNE Une dualité de tendances dirige l'esprit humain, d'une part vers l'abstrait, l'universel, le nécessaire, l'usage de la déduction à priori, d'autre part vers le concret, l'individuel, le recours à l'expérience, le contact des êtres dans leur singularité. Cette dualité se manifeste aussi bien par l'existence des sciences de la nature et de l'histoire, qu'au sein même de la pensée philosophique. Cependant, si ces tendances paraissent l'une et l'autre inséparables de l'esprit humain, les efforts de la pensée philosophique les ont manifestées dans des proportions différentes suivant les époques. Le concret constitue pour la pensée contemporaine un centre de préoccupation dont l'importance n'a cessé de croître, et cet intérêt se manifeste chez bon nombre de thomistes. La plupart d'entre eux accordent une primauté au concret, dans lequel ils voient le seul fondement possible de l'abstrait. Qu'ils reconnaissent ou non un privilège a la connaissance du moi ou de la personne d'autrui, tout au moins sont-ils d'accord pour affirmer la nécessité de fonder la philosophie sur une « expérience » où le réel concret nous est donné.
Pascal en fait une priorité: « Il faut se connaître soi-même; quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela sert au moins à régler sa vie: il n'y a rien de plus juste. » Marguerite Yourcenar en parle comme d'une expérience essentielle: « Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même: mes premières patries ont été les livres. » [ 1] On peut cependant penser le contraire, tel Anatole France confiant: « Je tiens la connaissance de soi comme une source de soucis, d'inquiétudes et de tourments. Je me suis fréquenté le moins possible. » Différentes exigences [ modifier | modifier le code] En relation avec la relative diversité des personnes et de leur philosophie, la connaissance de soi peut répondre à des exigences diverses, mobilisant un individu plutôt qu'un autre, à tel moment de la vie ou à tel autre: "nécessité intérieure"; goût de l' introspection; curiosité pour le "mystère personnel": « Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même: c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité.
1. SAVOIR a. Définition Chaque personne se reconnait et se construit au sein de multiples communautés: famille, amis, milieu professionnel, activités de loisirs, etc. L'identité de chacun est en effet fonction de l'identité des autres. Connaitre l'autre permet par conséquent de mieux se connaitre. b. Explications Les identités de la personne sont multiples. On distingue: l' identité légale, qui est l'identité officielle d'une personne garantie et protégée par l'État. Elle est composée d'éléments comme le nom, le prénom ou la nationalité. Elle est unique pour chacun, enregistrée et validée par l'État. L'enfant acquiert aussi une nationalité, qui le rattache officiellement à un pays et lui donne des droits et des devoirs; l' identité personnelle. Elle est faite de l'ensemble des éléments qui distinguent une personne d'une autre. Elle n'est pas figée mais en constante évolution, au gré de l'histoire familiale, des études, des métiers, des gouts, des loisirs, de l'orientation sexuelle, etc. ; l' identité numérique.