HOME: Domicile, considéré sous son aspect familial, intime; chez-soi. Il faut imaginer être invité. e à entrer, et sentir dès le premier pas l'odeur du gâteau dans le four. Bienvenue chez moi. Ce solo c'est la visite d'un intérieur, ou, comme en informatique, une page d'accueil sur le travail et l'univers de Nicolas Sannier. A gauche, de la danse. Sur votre droite, du cirque. Vous remarquerez cette alcôve qui permet d'abriter la musique. Si vous le souhaitez, des pâtisseries vous seront proposées à la dégustation. Nicolas sannier danse. Parce-que oui, le four est en marche. Cet endroit est idéalement bien situé, entre création et réflexion. L'espace peut être repensé pour laisser place au réel ou à l'imaginaire. La maison, le chez soi, a toute son importance, en particulier pour un artiste, qui accepte d'y n'être que peu souvent. Se sentir chez soi rapidement, voir instantanément est primordial. Comprenez que cette sensation se gagne parfois avec de simples outils, meubles ou accessoires. Voyez par vous même, comme il n'est question que de s'approprier espaces et objets.
Ils passent aujourd'hui à l'acte avec des pièces ouvertement inspirées par le répertoire académique. [... ] Urban Ballet d'Anthony Egéa, pièce pour dix danseurs, résulte de quinze ans de passion pour la danse classique qu'il découvre tout jeune, au début des année 1990, grâce à des bourses et à l'école de danse de Cannes. Il y a cinq ans, il concrétise son rêve: ouvrir une école dont les deux enseignements de base sont le hip hop et le classique. Nicolas sannier danser.com. Les danseurs d'Urban Ballet sont les premiers à en sortir. "Je veux donner une finition classique du hip hop", explique-t-il. Je tente aussi d'inventer une gestuelle hybride, en combinant, par exemple, l'aérien des classiques avec le travail dans le sol. Pour cette danse de solitaire qu'est le hip hop, le corps de ballet est aussi une manière de s'inventer une respiration partagée. À l'unisson, Urban Ballet, sur le Boléro de Ravel, fait le pari de la communauté. » Rosita Boisseau, « Quand le hip hop et ses danseurs s'entichent de la danse classique », Le Monde, 12 janvier 2008.
De solos en pièces de groupe, son travail se modifie au gré des rencontres. Anthony Egéa place le corps au centre de son propos, travaillant l'énergie et l'expressivité des gestes, avec des créations comme Tryptik (2000), Amazones (2003), Soli (2005), où le hip hop est revisité au féminin. Dans Urban Ballet (2008), la relation entre musique et danse lui ouvre un autre objectif: mixer danse urbaine et partition classique. Nicolas sannier danseur. Cette création sera d'ailleurs l'objet d'une notation Laban. Avec Clash (2009), deux danseurs s'engagent dans un débat de corps qui interroge sur la question du pouvoir, du territoire et de la frontière. En 2010, il écrit Tetris pour le Ballet de l'Opéra National de Bordeaux et, en 2011, Middle pour le Beijing Dance Theater. En 2012, il crée Rage, pièce pour 6 danseurs africains, offrant un travelling sur une Afrique contemporaine qui l'interpelle. Il y montre toute la révolte vitale, l'ardeur et la soif artistique de danseurs qui offrent, grâce à leur présence saisissante, un regard sur leur continent.
Nos manières d'être, de penser, d'agir, de réagir et de cohabiter influencent les réflexions de la compagnie. Sociologie et psychologie sont les bases d'un travail pluri-disciplinaire qui fait dialoguer chorégraphie, musique, théâtre, architecture, design, arts plastiques et visuels. Découvrir le travail de la compagnie. Compagnie soutenue en diffusion – programmation de la pièce "Boiler" à l'automne 2022. crédit photo: Compagnie Page 55 Chacune de nos vies est un récit. Chacun de ses chapitres est un récit. Et chaque page est alors une histoire à part entière avec un passé, un présent et un futur. Carte Blanche au danseur hors pair François Alu. Partant de cette idée, Le Collectif Page 55 (anciennement Cie Blue Cells) est impulsé par Cécile Lassonde, chorégraphe et interprète. Elle met en mouvement l'éphémère d'un moment vécue, c'est sa singularité, partir d'un fait réel, d'une expérience de vie personnel ou extérieur et réunir des écrits et des interviews qui seront sa matière brute de création. Compagnie soutenue en diffusion – programmation de la pièce "INSIDE" à l'automne 2022.
D'Eminem, qu'il écoute pour s'échauffer, ou de l'ancienne étoile, Patrick Dupond, à qui il rêve de ressembler? A six ans, sa mère, professeure de danse, lui donne son premier cours. Il se souvient: « J'ai détesté. Je voulais faire des sauts, alors la barre, je trouvais cela d'un ennui. J'ai été conquis le jour où j'ai vu Patrick Dupond virevolter. » Sa mère lui a alors fait comprendre que les cours de danse classique étaient inévitables. Il intègre l'école de danse de l'Opéra à l'âge de dix ans. François n'a pas vraiment le physique habituel des danseurs de ballets classiques plus élancés. Il est beaucoup plus athlétique… Il déclarait en 2014: « J'aurais préféré avoir un physique académique, comprenez avoir de grandes jambes et de beaux pieds. En jeans ça va, mais quand je me vois en collant blanc dans la glace, je me dis qu'il faut que j'affine la ligne et que je fasse attention à la manière de présenter les jambes ». Élu « Homme le plus sexy » selon Têtu en 2014! Spectacles – Karavan théâtre. C'est certainement ce physique atypique pour un danseur de classique qui a fait craquer le jury du magazine gay en 2014.
Parrain CORPS CROISÉS Formé au Centre de Formation Rêvolution, au Japon avec la Aerial Dance Project et en tissu aérien auprès des Ballets C de la B, il est un danseur pluri-disciplinaire. Autodidacte, il collabore depuis 2007 avec de nombreux chorégraphes hip hop et contemporains au sein des compagnies Kafig, Hors Série, Eco, Trafic de styles, David Drouard, Olivier Dubois, Ethadam, S'Poart et le Cirque Plume. Repoussant sans cesse les limites des techniques auxquelles il est confronté, il développe une gestuelle singulière, et s'attache à transmettre et partager son univers chorégraphique. Karavan théâtre – Passion théâtre. Le mot de Cécile "J'ai rencontré Nicolas à ses débuts, lorsqu'il était en formation au Centre de Formation Rêvolution en 2006. J'étais son professeur, sa formatrice en danse modern'jazz à l'époque. J'ai tout de suite vu en lui un énorme potentiel. Nicolas a cette capacité de toucher à tout, et d'exceller. Il ne lâche rien, tombe, se relève, essaye, ressaye, refait maintes et maintes fois. Je l'ai toujours suivi dans son travail, ses voyages, ses choix.