D'autres fois, je vis des moments où j'ai du mal à croire que je suis bel et bien à Nice et que je suis en train de vivre l'expérience la plus incroyable de ma vie. J'ai la chance de faire de superbes rencontres. Non seulement je rencontre d'autres étudiants d'un peu partout dans le monde, mais j'ai aussi croisé la route de Français plus qu'attachants. Je reviendrai à montréal 375 exam. Si je pouvais, je pense que j'en ramènerais quelques-uns avec moi, même si je sais qu'au Québec, on ne manque pas de Français. Tout cela pour dire que je finirai inévitablement par rentrer à Montréal quelque part en juin ou en juillet avec le souvenir d'une expérience incomparable dont je tente de tirer le maximum tous les jours.
Surtout lorsqu'on a vu apparaître dans le quartier des affiches du 375 e de Montréal célébrant fièrement la nature ouvrière du quartier Hochelaga. Modestement, l'œuvre ainsi conçue souhaite être un témoin authentique, précurseur d'une politique d'art public dans Hochelaga-Maisonneuve qui se fait attendre. Sans l'ombre d'aucune vanité personnelle puisque cela est hors de portée d'un infirme, je n'ose pas penser qu'exprimer avec conviction les valeurs ouvrières du quartier choquent, ou que le matériau choque, ou que la passion pour notre quartier avec le quartier est désormais insupportable à l'esprit régalien. Peut-être que je me trompe. Je n'ose pas pousser les doutes trop loin. Je ne sais que créer du beau autant que possible, du plein de sens tout le temps. 375ème de Montréal : Vive Montréal et bienvenue à Montréal! – L'initiative. Je ne suis pas équipé pour la controverse, surtout avec des voisins. Je ne m'attendais vraiment pas à ce que la gratuité, la candeur et la passion de l'art pour notre quartier puissent provoquer autant de malaises. La sculpture n'est pas l'œuvre que d'un citoyen, tout comme elle ne s'est pas faite toute seule.
Depuis mon arrivée, on me demande souvent si je préfère la France et le Québec. Aucun doute possible dans ma tête: Le Québec. On me questionne aussi souvent sur mon choix d'être venue étudier en France ou à Nice. Tout d'abord, je tenais à rester dans un pays francophone. Je trouvais le défi déjà assez grand sans avoir à vivre une barrière de langue en plus. Je reviendrai à Montréal - Chroniques d'une Chocoladdict. Ensuite, j'avais envie de découvrir un nouvel endroit. Le sud de la France était donc tout indiqué. Enfin, je voulais être à proximité de l'eau et échapper au froid de l'hiver québécois. Il faut croire que j'ai bien choisi mon année, puisque le Québec a enregistré son mois de février le plus froid depuis 115 ans. Malgré ce climat agréable et ces paysages dignes des plus belles cartes postales, dans mon cœur, jamais rien ne pourra remplacer le Québec, avec son territoire immense et ses habitants si sympathiques. Je pense que je devais vivre cette expérience pour constater l'amour que j'ai pour mon pays. Malgré des choix gouvernementaux plus que douteux, j'ai du mal à imaginer une raison pour laquelle je quitterais le Québec, du moins, plus que pour quelques mois.
La militante innue Mélissa Mollen Dupuis et l'humoriste français Jeremy Demay ont été parmi les seuls à aborder l'histoire de Montréal dans leur numéro. Mélissa Mollen Depuis a notamment rappelé que si on célèbre les 375 ans de Montréal, les Autochtones sont ici depuis 10 000 ans. Demay, lui, s'est moqué de l'anniversaire qu'on célèbre: «375, ç'a pas rapport, c'est comme si on fêtait la fête de mon cousin qui a 11 ans et trois quarts». En lançant un clin d'œil au fondateur de la Ville de Québec, il a conclu leur segment en déclarant: «Une Autochtone et un Français qui font un numéro ensemble sans s'entretuer… dans tes dents Champlain! » Un autre moment qui a traité d'histoire a été celui animé par Stéphane Archambault, Mehdi Bousaidan et Mariloup Wolf, dans lequel on a nommé des inventions inusitées de Montréal, dont le beurre d'arachide, la push-up bra, les casses-tête 3D et… la bière? Je reviendrai à montréal 375 2009 preprint pdf. «Ben non, ça, ç'a été inventé en Mésopotamie il y a 6000 ans, mais on aime en boire! » a lancé Mariloup Wolf.