Chaque année 6000 prisonniers condamnés au pénal sont libérés des prisons israéliennes – 32% d'entre eux suite à une réduction de peine. Ils sont accompagnés à leur sortie de prison afin d'aider à leur réinsertion mais 68% rencontrent des difficultés importantes dans ce sens. Si les services pénitentiers ont pris sur eux la mission d'accompagnement à la réinsertion, c'est pour éviter les phénomènes de récidive. Ils sont 39% des prisonniers condamnés au pénal à recommencer à commettre des délits chez les hommes et 15% chez les femmes. Aujourd'hui, les députés de la commission de la Sécurité intérieure de la Knesset, dirigée par Merav Ben Ari (Yesh Atid) ont effectué une visite dans plusieurs prisons afin d'évaluer la situation sur le terrain, d'écouter les acteurs sur place et de comprendre les défis. Ils ont constaté les conditions d'emprisonnement, ont discuté avec des prisonniers et ont observé le travail des gardiens de prison. Les députés ont félicité les employés des services pénitentiaires qui effectuent un travail qui nécessite force et sensibilité dans la réalité sombre de la société israélienne.
Un régime qui autorise les détenus universitaires de joindre les bancs de l'université le matin, sans surveillance, et de rentrer le soir, suivant l'horaire fixé par l'université. Le nombre total des détenus scolarisés, tous paliers confondus, est de l'ordre de 35. 324 détenus. Sur un total de 45. 976 détenus, 44. 409 sont inscrits en formation professionnelle et 1567 autres en formation artisanale. Cette opération s'inscrit dans le cadre de "la convention signée par le ministère de la Justice, représenté par la DG de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, et le ministère de l'Education nationale, représenté par l'Onefd", a conclu le communiqué.
Date de remise: 22 février 2006 Présentation Fiche technique Bien qu'inscrite dans la loi du 22 juin 1987 relative au service public pénitentiaire, la mission d'insertion des personnes détenues reste encore insuffisamment prise en compte et les résultats sont peu probants. Les orientations tracées par le Conseil économique et social portent tant sur l'amélioration des conditions générales de détention pour favoriser l'accès des détenus à l'éducation, à la formation et au travail que sur le renforcement des dispositifs de préparation à la sortie et de suivi post-carcéral. "Source: Conseil économique et social. " Revenir à la navigation 064000250 Derniers rapports publics
En ce qui concerne les statistiques relatives aux détenus incarcérés pour des faits d'extrémisme et de terrorisme, le responsable a fait savoir que le nombre de détenus, jusqu'au 16 mai, était de 842, dont deux femmes, précisant que 58, 91% d'entre eux ont un faible niveau d'instruction, 21, 38% un niveau moyen, et 19, 71% un niveau universitaire. Cette rencontre communicative a été marquée par la projection d'un film institutionnel retraçant les efforts de la DGAPR en matière de gestion des détenus poursuivis pour des faits d'extrémisme et de terrorisme, ainsi que par des témoignages d'anciens détenus incarcérés dans le cadre de la loi relative à la lutte contre le terrorisme ayant bénéficié de programmes de réinsertion. Elle a été aussi ponctuée par la présentation d'une pièce théâtrale abordant "la pensée extrémiste" et ce, dans le cadre du programme "Mohakama", mis en scène par des détenus poursuivis pour des faits d'extrémisme et de terrorisme.