Et de là la vérité ne dépend d'aucun homme, mais de quelque chose de transcendant, or de celui là. Cependant dire que la vérité ne dépend pas de nous c'est affirmer l'idée que la fin de l'homme prendrait son sens dans un réalité déjà déterminé. Et, puisque la fin de toute homme selon le philosophe Aristote c'est le bonheur et que celui-ci, comme Platon l'affirme se tisse dans la connaissance objective des choses c'est-à-dire la vérité, dans cette perspective, le bonheur des individus serait déjà tracé et inscrit dans le réel et ne ferait que l'objet d'une recherche et non d'un dire. Mais pour que l'on puisse dire « c'est la vérité » il faut que l'on puisse en débattre qu'elle face l'objet d'une démonstration et d'une quête. Le langage aurait donc sont rôle à jouer et la vérité aurait besoin La vérité dépend-elle de nous? 2220 mots | 9 pages Sujet: La vérité dépend-elle de nous? Corrigé: Éléments d'analyse: Notions en jeu: La vérité; le langage; la démonstration (la raison et le réel; le sujet).
Aller voir ailleurs est donc une bonne idée. Etéocle a écrit: mais les conséquences ou le devenir de l'avènement d'une idée Définir un paramètre qui serait le " potentiel porteur " d'une idée? Ou bien tout faire a posteriori? Ce serait tellement reposant: ils eussent tous dit vrai du moment que leurs idées initiales eussent été salvatrices [j'ai un doute sur ce subjonctif étant donné mon double-point agissant comme une césure ouvrant à un nouveau syntagme, se différenciant radicalement d'un "si"]. Mais la vérité (que d'ailleurs je ne distingue pas du vrai qui est juste le qualificatif associé) renvoie forcément à l'erreur (là où la véracité renvoie au mensonge), et donc, par extension, aux tiers exclus et inclus. Et si vous considérez un tiers inclus (entre les systèmes philosophiques, comme je dirais), arrivera tôt ou tard le temps de l' étayer, sinon quoi il sera difficile de continuer à parler de "vérité". Etéocle a écrit: Seuls ceux qui connaissent de l'intérieur ce processus (des menuisiers mais surtout n'importe qui) seraient de légitimes dépositaires du discours de vérité sur la table.
D'où un scepticisme actif: toute vérité trouve son fondement premier dans une manière de voir l'homme et le monde - de définir l'être et le contenu possible de la connaissance. Toute vérité est relative à un trésor laissé là dans l'Histoire par un homme qui a été reconnu par elle. J'ai comme l'impression de tricher. Je me demande si je ne suis pas tombé dans une forme d'inhibition à la réflexion. Quoi qu'il en soit, et je pense être sur le bon site pour poser cette question, y aurait-il un auteur qui ait authentiquement tenté d'aller chercher une définition de la vérité au delà de ses propres considérations initiales? Merci d'avance. Pour ce qui est des critères de vérité, on peut aller voir large, et on a raison de le faire, Etéocle a écrit: Si on prétend que la vérité est un processus et non seulement un jugement ou une démonstration, on veut dire que ce qui fait vérité n'est pas la prédication ni la démonstration Nous étions restés sur le jugement validé par postulation ou démonstration, et cela a obligé, quelque part, à un scepticisme actif dû à un manque de concept et d'analyse, exactement comme dans les cas de paradoxe.
Ce n'est pas parce qu'une hypothèse répond à des critères scientifiques (empiriques ou positiviste) qu'elle est viable. On s'imagine que ce qui est vrai doit être viable, mais si ce n'était pas le cas? Et si rien n'était vrai, mais juste viable ou non-viable? Cordialement [j'espère avoir une réaction positive à cette initiative verte] etticeticettac Messages: 22 Date d'inscription: 06/11/2011 On ne peut distinguer une vérité de celui qui l'énonce d'un certain point de vue, en défendant un certain intérêt. Ainsi cinq témoins d'un même événement vous en donneront cinq versions différentes. L'homme ne peut atteindre la cause première parce que ses sens, sa raison sont limités, que tous nous sommes autant mus par nos passions que par notre raison, que nous ne pouvons nous défaire d'un claquement de doigts de notre éducation; donc toute vérité est toujours imparfaite, partielle et partiale. Néanmoins nous pouvons essayer de nous en approcher, c'est ce que fait la science. La science est un outil qui nous permet de démêler les fils de l'univers, mais elle doit rester humble, et toujours se souvenir qu'elle est au service de l'homme, et non l'inverse.
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