S'étant lancé un défi en 2007, Émilie et Thomas de Charette et leurs cinq enfants viennent d'achever leur long périple vers Saint-Jacques de Compostelle le 15 août dernier. Ils racontent cette aventure qui a fortifié leur famille. Tout a commencé avec une photo… sur la couverture d'un numéro de Famille Chrétienne! « C'était en 2007, je me souviens encore de cette Une montrant un homme avec son âne sur les chemins de Saint-Jacques », raconte Emilie de Charrette. Mariée et mère de deux jeunes enfants à l'époque, elle se laisse bousculer par le témoignage touchant de cet homme, et prend la résolution d'entamer le pèlerinage vers Compostelle en famille. Pèlerinages de France. Sans imaginer alors qu'il leur faudra 11 ans pour y parvenir, le 15 août 2021 pour la fête de l'Assomption, au terme de cet édifiant périple accompagnés de leurs 5 enfants. « Ce fut pour nous un immense sentiment de plénitude », confie la mère de famille encore émue de cette arrivée à Saint-Jacques de Compostelle au petit matin. « Les rues étaient désertes, tout était calme, silencieux, il y avait quelque chose de très religieux et paisible », se souvient Emilie.
« Si le pèlerinage de Chartres a toujours attiré à la fois des personnes appartenant à la sphère tradi et des gens qui y sont totalement étrangers mais qui sont curieux de découvrir la messe tridentine, je suis particulièrement frappé cette année, par le nombre de non tradis qui m'ont posé des questions sur le rite tridentin et m'ont fait part de leur souhait de venir pendant ces trois jours pour le découvrir », note Stanislas, 37 ans, un pèlerin de longue date. C'est le cas de Jean-Sébastien, 32 ans, converti récemment et baptisé à Pâques cette année: « J'aimerais connaître mieux l'univers tradi et m'initier à cette messe à laquelle j'assiste de temps en temps mais sans tout comprendre. Là, je vais pouvoir être accompagné et vivre un moment spirituel en communion avec d'autres croyants ». Pèlerinage diocésain des familles, dimanche 15 mai #2022 | Cathédrale de Chartres. Plusieurs évêques présents Plusieurs évêques seront présents tout au long du week-end. Monseigneur Eric Aumonier, évêque émérite de Versailles, célébrera la messe d'envoi du pèlerinage le samedi matin à Saint-Sulpice.
Parents et enfants de tous âges sont aussi de plus en plus nombreux à emprunter ces chemins auxquels des associations ont redonné vie. C'est par exemple le cas du Tro Breizh, pèlerinage des Sept Saints de Bretagne, relancé en 1994 par une association pour la renaissance de ce chemin au tracé circulaire, qui mêle découverte du patrimoine, animations bretonnes, randonnée et spiritualité (2). Car ces pèlerinages attirent aussi « des familles qui n'ont qu'un rapport épisodique avec l'Église tout en demeurant attachées à ce type de rassemblement», déclarait l'été dernier le P. André Guillevic, recteur du sanctuaire de Sainte-Anne-d'Auray. Pour Gaële de La Brosse, «le pèlerinage, c'est aussi la rencontre, l'éveil à la différence, à la tolérance… On y apprend le goût de l'effort et du dépouillement, car la marche n'est pas toujours facile, il faut habituer son corps à parcourir 10 à 15 km par jour. Pelerinage en famille a la. Dans ces conditions, on apprend vite à se débarrasser du superflu. » Autant d'atouts qui, conjugués à la démarche spirituelle, répondent à un besoin ressenti par des familles qui aspirent à une «sobriété heureuse».
Dans la joie et sous un beau soleil, le pèlerinage des mères de famille de Vendée s'est déroulé samedi 28 et dimanche 29 mai. Parties le matin de Beaulieu sous la Roche, une trentaine de mamans, de tout âge et venues des quatre coins du diocèse accompagnées par le Père Valerry Wilson et les religieuses de la famille missionnaire de Notre-Dame, ont marché jusqu'à la chapelle Notre Dame de Garreau: la messe y a été célébrée avant une présentation du lieu par le Père René Cougnaud, curé de la paroisse. Cette année, le thème proposé était inspiré de cette parole de l'Ecriture: « Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous donnerai le repos ». Marche en silence, prière du chapelet, temps de partage ont ponctué ces deux jours de prière, très appréciés des participantes, heureuses de pouvoir se ressourcer, loin du tumulte quotidien. Pelerinage en famille au. Lors des enseignements, le Père Valerry a invité chacune méditer sur ce qui entrave notre marche avec le Christ. « Les fardeaux ne manquent pas et l'acédie nous guette chaque jour: le découragement, les tentations, l'aridité spirituelle… C'est en restant ancré dans le Christ que nous pouvons traverser les épreuves de la vie, rester debout malgré les difficultés ».
Nous avons toujours trouvé ce qu'il fallait au bon moment. » Dans son sac, chacun emportait le minimum, et laissait de côté son téléphone portable, « sauf pour gérer les réservations de gîtes ou prendre des photos », précise Emilie. La famille marchait environ 25 à 30 kilomètres par jour. « Même quand nos enfants étaient tous petits, nous avons été impressionnés par leur rythme que nous avions sous-estimé », raconte la maman. Certains me demandaient comment on s'y prenait pour les faire avancer: je n'avais pas fait de carnets de jeux ni rien, ils prenaient simplement plaisir à marcher et découvrir la nature. Je trouve que Saint-Jacques est une école de la contemplation et du silence, celui qui comble profondément. Pelerinage en famille les. » Au fil des années, les Charette ont utilisé différents moyens pour transporter les bébés de la famille: « nous sommes d'abord partis avec une enfant dans le dos, puis des ânes, puis une carriole qu'on poussait comme une poussette pour le tout dernier de 5 mois. Elle nous a lâchés à Saint-Jean Pied-de-Porc, mais elle était très utile!
Depuis 2015, des mères de familles du diocèse de Pontoise ont décidé d'organiser un pèlerinage vers les Mont-Saint-Michel. Cette proposition de ressourcement est ouvert à toutes les mamans quels que soient leurs chemins de foi. C'est pour elles toutes une précieuses occasion de se ressourcer et de partager avec d'autres mères. « Depuis que ce pèlerinage est proposé dans le diocèse, nous constatons beaucoup de fruits, se réjouit Tania, à l'origine de l'initiative avec quelques autres mamans. Certaines marchent pour se ressourcer, pour rendre grâce de tout ce qu'elles ont vécu de beau dans leur vie de mères de famille et d'épouses. Pèlerinage des pères de famille à Gallardon. D'autres viennent pour lâcher prise et s'en remettre au Seigneur. D'autres encore viennent par curiosité, se disent « non croyantes » ou « non pratiquantes » et reviennent chaque année pour comprendre ce mystère de la foi. Certaines enfin arrivent avec beaucoup de colère ou de détresse car elles vivent une situation familiale douloureuse à cause d'un divorce notamment… ».