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Le Fils Prodigue Et Le Pardon

La parabole du fils prodigue, qui est lue ce quatrième dimanche de Carême, rappelle à chacun le sens profond du Notre Père. La prière du Notre Père est si souvent récitée qu'il arrive parfois, à l'occasion, d'en oublier toute sa richesse. La parabole du fils prodigue, qui est lue le quatrième dimanche de Carême de l'année C et que nous entendrons donc à la messe ce week-end du 30-31 mars, vient, à la lumière de quelques éclairages, en rappeler le sens profond. Lire aussi: Pape François: « Le Notre Père, une prière brève mais audacieuse » Le fils prodigue part du même point que nous: la maison du Père Le Notre Père nous rappelle que nous vivons dans un endroit merveilleux. En effet, notre Père est aux cieux et nous a fait citoyens de son royaume, où est exercée sa volonté. C'est particulièrement vrai pour ceux qui ont reçu le baptême. Comme le rappelle la deuxième lecture de ce dimanche, « si quelqu'un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né.

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A l'issue d'une réunion du soir, une dame pria le prédicateur de rendre visite à un jeune homme de bonne famille, mais entièrement dévoyé et renié de ses parents. Dès le matin, le conférencier se rendit à l'adresse indiquée. C'était dans le quartier le plus misérable de Londres. Au haut de l'escalier, dans une pièce mansardée donnant sur la cour, il distingua dans un coin de la chambre, couché sur un amas de paille et respirant à peine, un malheureux jeune homme. L'évangéliste parla à l'enfant de l'amour du Sauveur. Il lui indique le chemin du pardon et le prévient qu'il va voir son père. - Non, dit-il, ne faites pas cela. Mon père ne me connaît plus. - N'importe, j'irai le voir. Muni de l'adresse du père, l'évangéliste se rend à l'autre extrémité de la grande cité. Il s'arrête devant une superbe résidence. Un laquais en grande livrée l'introduit dans un salon luxueux. Le père apparaît. C'est un homme des plus distingués. - Je viens vous parler de votre fils Edouard. - Je n'ai point de fils de ce nom, repris le père en tressaillant.

L'Évangile de Luc rappelle ainsi que cette parabole est adressée aux Pharisiens et aux scribes, non aux prostituées et aux collecteurs d'impôts. Car nous devons apprendre que nous ne serons pardonnés que si nous « pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». La réaction du frère aîné compte pour plus d'un tiers de la parabole. Son attitude ne reflète pas celle d'un fils heureux dans l'amour de son père. Il ne dit pas à son père qu'il l'aime. Il dit juste: « Je n'ai jamais transgressé tes ordres. » Il ne veut pas prendre part au festin de son père. Il dit: « Jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. » Le père rappelle au fils aîné toutes les bénédictions qui sont les siennes: « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. » Il est comme les Israélites de la première lecture qui sont arrivés en Terre Promise. Le frère aîné devrait prier le Notre Père avec la même ferveur que le fils prodigue De même que chacun. Et nous devons prier pour n'entrer dans la tentation ni de l'un ni de l'autre: ni dans la tentation de la débauche, ni dans celle du pharisianisme.

Coffre Toit Automaxi
July 30, 2024, 1:38 am