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Paysage D Octobre De Maurice Rollinat

Paysage d'octobre Les nuages sont revenus, Et la treille qu'on a saignée Tord ses longs bras maigres et nus Sur la muraille renfrognée. La brume a terni les blancheurs Et cassé les fils de la vierge; Et le vol des martins-pêcheurs Ne frissonne plus sur la berge. Les arbres se sont rabougris, La chaumière ferme sa porte, Et le joli papillon gris A fait place à la feuille morte. Paysage d octobre de maurice rollinat et. Plus de nénuphars sur l'étang; L'herbe languit, l'insecte râle, Et l'hirondelle, en sanglotant, Disparaît à l'horizon pâle... Voir la suite
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Paysage D Octobre De Maurice Rollinat 3

mardi 1 décembre 2009 PAYSAGE D'OCTOBRE (Maurice Rollinat) Les arbres se sont rabougris, La chaumière ferme sa porte, Et le petit papillon gris A fait place à la feuille morte. Maurice Rollinat

Paysage D Octobre De Maurice Rollinat Et

Jadis, beaux gars et belles filles, Poulettes, coqs, chats tigrés Montaient, obliques, ses degrés, La ronce à présent s'y... Droits et longs, par les prés, de beaux fils de la Vierge Horizontalement tremblent aux arbrisseaux. La lumière et le vent vernissent les ruisseaux. Poèmes en ligne - Poèmes d'auteurs - Paysage d'octobre (Maurice Rollinat) : Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques.... Et du sol, çà et là, la violette émerge. Comme le ciel sans tache, incendiant d'azur Les grands lointains des bois... Quand on arrive au Val des Ronces On l'inspecte, le coeur serré, Ce gouffre épineux, bigarré De rocs blancs qu'un torrent noir ponce. Partout, sous ce tas qui s'engonce, Guette un dard, toujours préparé, Qui, triangulaire, acéré, Si peu qu'il vous pique...

Au-dessus des vallons déserts Où les mares se sont accrues, À tire-d'aile, dans les airs Passe le triangle des grues; Et la vieille, au bord du lavoir, Avec des yeux qui se désolent, Les regarde fuir et croit voir Les derniers beaux jours qui s'envolent. Dans les taillis voisins des rocs La bécasse fait sa rentrée; Les corneilles autour des socs Piétinent la terre éventrée, Et, décharné comme un fagot, Le peuplier morne et funèbre Arbore son nid de margot Sur le ciel blanc qui s'enténèbre. More from Poet Toujours la longue faim me suit comme un recors; La ruelle sinistre est mon seul habitacle; Et depuis si longtemps que je traîne mes cors, J'accroche le malheur et je bute à l'obstacle. Paysage d’octobre – Maurice Rollinat | Poetica Mundi. Paris m'étale en vain sa houle et ses décors: Je vais sourd à tout bruit,... Brusque, avec un frisson De frayeur et de fièvre, On voit le petit lièvre S'échapper du buisson. Ni mouche ni pinson; Ni pâtre avec sa chèvre, La chanson Sur la lèvre. Tremblant au moindre accroc, La barbe hérissée Et l'oreille... Gisant à plat dans la pierraille, Veuve à jamais du pied humain, L'échelle, aux tons de parchemin, Pourrit au bas de la muraille.

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July 11, 2024, 4:14 am