Rappel du programme: Ouverture de … Dominique Nédellec, lauréat du Grand Prix de traduction de la ville d'Arles 2019 Dominique Nédellec remporte le Grand Prix de traduction de la ville d'Arles 2019 pour sa traduction du portugais de Jusqu'à ce que les pierres deviennent plus douces que l'eau, roman d'António Lobo Antunes, publié en janvier 2019 par les Éditions Christian Bourgois. Ce prix lui sera remis le vendredi 8 novembre, lors des 36es Assises … Table ronde de l'ATLF aux Assises d'Arles À l'occasion des Assises de la traduction littéraire, organisées à Arles du 8 au 10 novembre 2019 par ATLAS, l'ATLF vous invite à sa table ronde professionnelle: « Traduction automatique: du rire aux larmes? » Hamlet, rebaptisé « Jambonlaissé », d'un certain Guillaume Remuepoire… On a bien ri. Aujourd'hui, même si la …
Quatrième de couverture Après les allocutions d'usage, les Assises s'ouvrent cette année sous l'égide du livre des livres, la Bible. Jacques Roubaud rend un hommage spirituel et fervent à Sébastien Chasteillon, dit aussi Castellion ou Châteillon, grand apôtre de la tolérance, qui traduisit la Bible pour les "idiots" (ceux qui n'entendaient pas le grec), en latin puis en français, au milieu du XVIe siècle. Contraste avec le très contemporain Bernard-Marie Koltès et son rapport singulier, violent, iconoclaste, au théâtre. Une table ronde, animée par David Bradby et organisée en collaboration avec la Maison Antoine-Vitez, réunit autour d'une page de Dans la solitude des champs de coton ses traducteurs en allemand, hongrois, portugais et grec. Cinq ateliers, au cours des Assises, sont consacrés à la traduction théâtrale. Et c'est aussi de traduction théâtrale que nous parle, à propos de Shakespeare, Jean-Michel Déprats, orfèvre en la matière. Une autre table ronde, animée par Yves-Charles Grandjeat, s'in- titule: "Traduire l'autre Amérique".
Nathalie Koble: « C'est une fascination dont il faut se départir, car l'esthétique du poème n'est pas dans la variation graphique qui nous semble bizarre aujourd'hui. Elle se trouve plutôt dans le déploiement de la polysémie d'un mot. Toute traduction est appelée à être dépassée: c'est le cœur de toutes les littératures. » « Le problème, c'est qu'on ne peut pas tout faire », résume bien l'un des 500 spectateurs. Les Assises, joyeuses et ludiques, offrent un programme de grande qualité mais chargé, où de nombreux ateliers de traduction se tiennent simultanément. Après une « conférence percutée » du batteur Simon Goubert, qui explore le tempo dans l'ensemble de ses divisions possibles, le metteur en scène David Lescot, « grand témoin des Assises », résume en guitare ces trois jours de traduction. 11 novembre oblige, il joue une Marseillaise, mais sur un rythme de bossa nova. L'édition 2019 aura pour thème « traduire l'humour ». Tous les articles du numéro 66 d' En attendant Nadeau