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Une Étoile De Plus Dans Le Ciel - Une Fille De Septembre

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Une Etoile De Plus Dans Le Ciel Poème Et Poésie

De ces astres de feu, son plus sublime ouvrage, Dieu seul connaît le nombre, et la distance, et l'âge: Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux; D'autres se sont perdus dans les routes des cieux; D'autres, comme des fleurs que son souffle caresse, Lèvent un front riant de grâce et de jeunesse, Et, charmant l'orient de leurs fraîches clartés, Étonnent tout à coup l'œil qui les a comptés. Dans l'espace aussitôt ils s'élancent… et l'homme, Ainsi qu'un nouveau-né, les salue et les nomme. Une etoile de plus dans le ciel poème les. Quel mortel enivré de leur chaste regard, Laissant ses yeux errants les fixer au hasard, Et cherchant le plus pur parmi ce chœur suprême, Ne l'a pas consacré du nom de ce qu'il aime? Moi-même… il en est un, solitaire, isolé, Qui dans mes longues nuits m'a souvent consolé, Et dont l'éclat, voilé des ombres du mystère, Me rappelle un regard qui brillait sur la terre. Peut-être… ah! puisse-t-il au céleste séjour Porter au moins ce nom que lui donna l'amour! Cependant la nuit marche, et sur l'abîme immense Tous ces mondes flottants gravitent en silence, Et nous-même avec eux emportés dans leur cours, Vers un port inconnu nous avançons toujours.

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À semer Des bien­faits sous tes pas. Tu as joué avec mon cœur Mais tu n'as pas triché, Les cartes sont bonnes et tu Les dis­tribues avec bonheur. Au jeu de l'Ami, de l'honneur, Con­tin­ue à jouer encore, Je ne saurai vrai­ment si tu m'aimes que Quand je ne serai plus là pour l'apprendre.

Je visiterais l'homme; et s'il est ici-bas Un front pensif, des yeux qui ne se ferment pas, Une âme en deuil, un cœur qu'un poids sublime oppresse, Répandant devant Dieu sa pieuse tristesse; Un malheureux au jour dérobant ses douleurs, Et dans le sein des nuits laissant couler ses pleurs; Un génie inquiet, une active pensée Par un instinct trop fort dans l'infini lancée; Mon rayon, pénétré d'une sainte amitié, Pour des maux trop connus prodiguant sa pitié, Comme un secret d'amour versé dans un cœur tendre, Sur ces fronts inclinés se plairait à descendre. Ma lueur fraternelle en découlant sur eux Dormirait sur leur sein, sourirait à leurs yeux: Je leur révélerais dans la langue divine Un mot du grand secret que le malheur devine; Je sécherais leurs pleurs, et quand l'œil du matin Ferait pâlir mon disque à l'horizon lointain, Mon rayon, en quittant leur paupière attendrie, Leur laisserait encor la vague rêverie, Et la paix et l'espoir; et, lassés de gémir, Au moins avant l'aurore ils pourraient s'endormir!

Jeu Pop Corn
July 30, 2024, 10:24 am