Catalogue de l'exposition: Patrick Loste Du 25 Juin au 31 Aout 2016 Maison des Arts de Bages (11) Catalogue de l'exposition édité par la Maison des Arts de Bages, en partenariat avec les éditions m é r i d i a n e s. Patrick Loste est né à Perpignan en 1955; il vit et travaille à L'Albère (66). * Tout au long de cet été 2016 il exposera à Bages, sur les murs de l'ancien presbytère, des séries récentes de paysages, arbres et cavaliers.
Né en 1955 à Perpignan, Patrick Loste est un peintre de passion. Connu et reconnu depuis de nombreuses années tant en France qu'à l'étranger, son public admire la force et la liberté qui émanent de ses toiles; ses grands formats, qu'ils soient sur toiles, papier ou panneaux de bois sont dépourvus d'encadrement, ne connaissant ainsi aucune limite, et, quand on est en osmose avec la nature, les chevaux et les taureaux, on ne peut qu'admirer les œuvres de Patrick Loste. A mi chemin entre l'abstraction et le figuratif, l'artiste aborde chacune de ses œuvres avec une spontanéité et une originalité chaque fois renouvelée. Aucune monotonie après toutes ces années de recherche artistique mais bien au contraire une cadence toujours aussi puissante pleine de pulsion qui prouve bien l'harmonie subtile voire l'amour qui existe entre le peintre et ses sujets. Patrick Loste est né pour être peintre, un peintre au talent imbibé de passion et de liberté, un peintre dont chaque œuvre est un instant d'éternité et dont les expositions sont un plaisir à chaque fois renouvelé.
PATRICK LOSTE - Aralya Infos Du 3 janvier 2017 au 4 février 2017 À retrouver à GALERIE GNG 3 rue Visconti 75006 Paris France +33 (0)1 43 26 64 71 GALERIE GNG GALERIE GNG Du 3 janvier au 4 février 2017 PARIS 6 ème PATRICK LOSTE Patrick Loste n'illustre jamais le monde des chevaux. Il ne peint pas ses propres animaux (le mot est-il encore juste? ), qui vivent en semi-liberté sur sa terre de montagnard pyrénéen. Il ne fait pas d'images. Il peint d'inconnus cavaliers, infimes passeurs d'immensité. À l'arrache, il peint des Saints Georges qui affrontent, des cavaliers qui chassent, des fauconniers qui regardent le ciel. Il ne cesse de peindre des fabuleux centaures, ses doubles impossibles. Autant de prétextes créatifs, autant de voies pour que le cheval peint puisse habiter enfin la terre innombrable. Après la peinture, chevaucher la bête le remet en selle…. Au centre de son art, le cheval centre l'homme. Patrick Loste peint l'entité cheval-homme, celle qui crée l'étendue par sa foulée, qui fusionne l'homme aux sources de sa profonde et secrète animalité, qui incarne l'instinct de vie le plus profond, celle qui érotise l'intime relation de la bête humanisée au cavalier animalisé qui la monte, et celle enfin qui abolit pour un temps l'impensable distance qui sépare l'homme de sa nature.