Alors que nous venons d'entrer dans l'ère du jet, les attributs stylistiques de nombreuses voitures Motorama auraient pu être directement tirés d'une base aérienne. Une voiture du Motorama qui n'était pas un exemple de cette grippe aviaire était la Chevrolet Biscayne 1955. Flajole Forerunner 1955 - Moteur de 3,4 litres et 180 CV - Photoscar. Bien qu'elle ait évité les mèmes d'ailerons et d'échappement de fusée, elle ne ressemblait à rien sur la route à l'époque. La voiture est basse, le pare-brise « stratosphérique » et la serre sans montant offrent une visibilité sans compromis et un habitacle aéré, ainsi qu'une subtilité qui faisait défaut à nombre de ses congénères du Motorama. L'influence de la Corvette est évidente dans le style de la Biscayne, mais pas celle de la Vette de 55, mais celle de 61, avec quatre feux ronds et une ligne d'accentuation enveloppante. Le nez présage également un certain nombre de traits de style de Corvette plus tard, mais il y a aussi des éléments de Corvette dans le design. En fait, le style de la Biscayne est l'un des plus prémonitoires des voitures d'exposition de GM au Motorama.
LES ARCHIVES DU FIGARO - La nouvelle Citroën présentée au salon de l'automobile le 6 octobre 1955 rencontre un vrai succès. C'est la bousculade. Sur le stand les commandes explosent. Le 42ème salon de l'automobile qui se tient au Grand Palais à Paris à l'automne 1955, est marqué par la présentation de la nouvelle Citroën, la DS 19. La foule s'y précipite. C'est l'attraction n° 1. Voiture sortie en 1955 pdf. Ce modèle est révolutionnaire. Avec des techniques nouvelles. La direction de cette traction est assistée par servo-moteur hydraulique. C'est la première de ce genre en France. La DS 19 offre une ligne hardie, une vision panoramique, une maniabilité, un confort de conduite sans comparaison avec les anciens modèles. Les visiteurs sont conquis. Y compris le Président de la République René Coty - qui n'a pas son permis de conduire. Lors de sa venue le 7 octobre 1955 il s'écrie devant la reine du salon: «J'avais demandé à ce qu'elle me fût gardée pour la bonne bouche! » Et Le Figaro de relater qu'«il fit deux fois le tour du stand en se mordillant le doigt, comme pour se garder du péché d'envie».