Avoir des cœurs plein la tête ne facilitent pas l'apprentissage… quelque soit l'âge auquel vous tombez amoureux. (source Photo by Alex Green on) Les émotions positives ne sont pas toutes des accélérateurs d'apprentissage. Exemple: Je ne rends les devoirs qu'à la fin du cours parce qu'une fois qu'ils ont eu leur note, surtout si elle est bonne, ils n'écoutent plus pendant une heure. Depuis qu'elle est amoureuse, elle à la tête complètement ailleurs en classe. Comment les émotions négatives peuvent-elles être un facilitateur? Comme nous l'avons vu, c'est l'évaluation entre objectif espéré et l'objectif réalisé qui provoque l'émotion. Lorsque cette confrontation montre un écart négatif, l'émotion éprouvée est alors négative également. L'anxiété, la honte, l'embarras peuvent alors, par exemple, nous envahir. Or, nous n'apprécions pas de ressentir des émotions négatives et nous cherchons alors à arrêter ce ressenti. Ces émotions négatives vont nous forcer à nous réajuster pour nous aider à atteindre l'objectif attendu.
Saviez-vous qu'il nous était possible d'apprendre à déclencher des émotions positives? 1 MARS 2018 · Lecture: min. Pour Barbara Fredrickson, professeur du département de psychologie de l'Université de Caroline du Nord aux USA, les émotions positives ont énormément de bienfaits sur l'être humain, le rendant meilleur dès qu'elles s'activent. Dans sa théorie baptisée "élargir et construire", elle précise que nous pouvons apprendre à déclencher les émotions positives pour profiter de leurs bienfaits. On sait depuis longtemps que les émotions positives ont de grands bienfaits sur l'organisme et l'humain en général. Les développer permet de faire grandir notre créativité, nous rendent plus efficaces, plus ouverts au changement, plus sociaux, plus actifs ou attentifs. Elles peuvent même nous permettre d'être plus souples dans nos décisions et plus résistants face aux maladies! Ressentir une émotion positive est donc bénéfique pour l'organisme, mais aussi pour nos ressources intellectuelles, sociales et psychologiques.
Il fallait alors lutter contre ces fléaux: la faim, le froid, l'infection et la mort violente… Aujourd'hui, de nombreuses réactions physiologiques associées à la peur n'ont plus aucun intérêt adaptatif. Quand le stress nous submerge parce que, par exemple, nous devons prendre la parole en public, notre cœur s'accélère, notre sang se prépare à coaguler, notre système immunitaire aussi, mais ça ne nous aide pas à "performer". Au contraire! Par ailleurs, nos ancêtres vivaient rarement plus de trente-cinq ans et n'avaient pas le temps de souffrir d'affections cardiovasculaires, même avec les pics d'adrénaline qu'ils rencontraient en croisant un mammouth! En dehors du champ des émotions, comment notre cerveau manipule-t-il la façon dont nous percevons notre corps? Quand on est anxieux à cause d'une sensation corporelle, même légère, notre cerveau fixe notre attention sur elle et l'amplifie. Cela peut devenir une source d'inquiétude telle qu'on va chercher à éviter ces sensations. On cessera de bouger si on a mal au dos, ou d'ingérer tel ou tel aliment en cas de colopathie.
La clé pour améliorer sa qualité de vie est de comprendre quand et comment utiliser ses émotions correctement, de façon à construire une version de soi plus authentique pour une vie épanouie. Sources: Biswar-Diener & Kashdan, Rosen, Tibbetts