C'est cette combinaison de structures aux propriétés mécaniques distinctes qui permet au corps de résister à des forces importantes, de rester debout et d'assurer des mouvements de grande amplitude: le corps humain répondrait donc, au moins en partie, au concept de tenségrité. Ce concept conduit à envisager l'anatomie et surtout l' approche ostéopathique comme une restauration de la tenségrité des structures. En état de santé, les os des articulations ne se touchent pas lorsqu'ils sont au repos, un mouvement bien orchestré suppose également la mise en tension optimale des structures élastiques afin de minimiser les contraintes sur les pièces solides de notre anatomie. Ainsi, la perte de mobilité observée dans la dysfonction ostéopathique peut être envisagée comme une perte de tenségrité de la structure. L'hypothèse est que l'articulation a fonctionné pendant un certain temps selon un modèle newtonien suite à une défaillance des structures de tension environnantes. Concept de tenségrité en ostéopathie - Application pratique - Alain GEHIN D.O. - 9782840236856 - Livre - Unitheque.com. Ce mode de fonctionnement étant à moyen terme délétère, en diminuant les forces de tensions, les surfaces articulaires se rapprochent, les amplitudes de mouvement diminuent pour à terme devenir nulles.
Le terme tenségrité a été forgé en 1949, par Richard Buckminster Fuller, un architecte et designer américain... Au départ, Il s'agit d'une idée, ou plutôt d'un rêve, que Buckminster Fuller transformera en concept: celui d'une organisation architecturale associant « des îlots de compression dans un océan de tensions. » Contractant les deux mots « tensile » et « integrity », qui rendent compte d'une tension intégrale et intégrée, il appelle ce concept « tensegrity, » francisé en « tenségrité. Concept de tenségrité en ostéopathie youtube. » Dans les années 1950, le sculpteur américain Kenneth Snelson concrétisera ce concept en produisant des sculptures arachnéennes dont les tubes comprimés semblent flotter dans l'air au sein d'une chrysalide de câbles, remettant ainsi en cause notre longue culture de la construction. Simplex à 3 barres. Sous cet angle, apparaissent nettement les 2 triangles situés dans 2 plans parallèles et formant entre eux un angle de 30°, condition de la stabilité du système, la longueur des barres n'important pas (mémoire de J-F Mégret, p. 14).