Avec la dominance actuelle de la numérisation, l'écriture manuscrite est de moins en moins utilisée, et ainsi, se détériore au fil des années. Si quelques siècles en arrière, on écrivait avec plaisir et subtilité de belles lettres soignées, on préfère aujourd'hui les taper sur un clavier. Heureusement, le retour au goût du jour de la calligraphie pourrait bien inverser cette tendance. Considérée comme l'art de l'écriture, la calligraphie fut créée il y a plus de 5000 ans, et consiste à écrire de manière très rigoureuse, en respectant des règles de lignes, de courbes, de points. Elle existe dans toutes les langues, que ce soit en français, en hébreux, en arabe ou en japonais. Réalisée avec une plume ou un pinceau, la calligraphie est un art à part entière, qui demande beaucoup de temps, de technique, de matériaux adaptés mais surtout de patience. Comme chaque art, la calligraphie peut être pratiquée seulement dans un but esthétique, afin de réaliser une œuvre jolie à regarder, mais elle peut aussi être détournée, afin de faire passer un message et de libérer son auteur d'un poids.
Il soutient tangiblement: La façon de parler Les bonnes orientations pour vivre Un moteur sur le développement du mémoire Une forme de mémoire complète sur les connaissances L'écriture est surtout née dans le sang, mais à longueur du temps, il existe des programmes scolaires qui orientent les étudiants vers ce choix. Tenir une plume est plus complexe pour certains. Les écrivains le représentent surtout comme un art de vivre. Il procure du bien-être et des entourages particulièrement. Il reforme donc une assistance précise sur toutes les formes de couvertures. Il réside donc une application d'apprentissage enrichissante. Cette pratique forme considérablement une plus grande maîtrise sur la complexité de cet art. Il innove surtout de points de vue plus classiques qui s'ouvrent à chaque individu. Il soutient généralement un art de vie plus avantageux. Sa présentation forme une nouvelle référence sur les listes d'arts.
La découverte de l'imprimerie a pour effet de fixer l'écriture. L'écriture acquiert de la rigueur et entre dans l'art de l'éducation. Le 26 février 1633, le Parlement, à la demande des maîtres écrivains de la ville de Paris qui s'inquiètent de la difficulté de lecture des lettres, impose « à tous les dicts maistres jurez escrivains et aultres qui font profession d'enseigner » de suivre les modèles d'écriture française et d'écriture italienne qui sont alors déposés au greffe de la cour. La cancellaresca, dérivée de l'humanistique, est adoptée dans les cours européennes. Jusqu'au XVIIIe siècle, sous l'impulsion de grands calligraphes comme Barbedor au XVIe ou Paillasson au XVIIIe siècle, l'écriture est large, grande, droite. L'art du plein et du délié connaît son apogée avec l'utilisation de la plume d'oie. L'écriture du XVIIe siècle est toute faite d'harmonie, elle est aérée et sage. Au XVIIIe siècle, l'écriture est plus petite et pleine de raffinement. Mais si on apprend aux écoliers à écrire selon des règles bien précises, l'écriture manuscrite va se distinguer dans les correspondances personnelles.
Le dynamisme de l'art d'écrire répond en cette fin de Moyen Âge à une demande sociale croissante qui est loin d'être étrangère à l'apparition, au xv e siècle, de l'imprimerie. La soif de culture qui marque les débuts du courant humaniste vient ainsi renforcer l'usage traditionnel des écrits dans les domaines juridiques, administratifs ou religieux: les princes et grands laïcs, les ordres mendiants, les universités réunissent ainsi des bibliothèques de plus en plus importantes. La copie manuscrite traditionnelle, par son rythme et son coût, ne pouvait plus convenir à l'accroissement exponentiel de la demande. Dès le début du xv e siècle, circulent des impressions xylographiques, avec des images mais également des textes; dans le même temps, à la faveur de progrès techniques divers, est mis au point le système d'imprimerie typographique, par caractères mobiles. Le fait que Gutenberg, pour le premier livre réalisé de cette manière en Occident – la Bible –, choisît du velin et imitât à la fois l'écriture et la mise en page d'un manuscrit illustre combien sa découverte représentait une charnière entre le Moyen Âge et la Renaissance.