Le rapport Frontline de 2021 préconise des mesures pour mieux préparer les systèmes de santé aux chocs, depuis les flambées d'infections saisonnières jusqu'aux pandémies et aux catastrophes climatiques. Ces recommandations se fondent sur les enseignements tirés des expériences de gestion des risques de catastrophe et des situations d'urgence pour mettre en avant cinq domaines d'action prioritaires destinées à améliorer la fiabilité et la résilience des services de santé. À condition de passer résolument à l'action, les pouvoirs publics peuvent sauver des vies et des biens. Cependant, nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire ne disposent pas des outils, des connaissances ni des instruments nécessaires pour intégrer, dans leurs décisions d'investissement, les impacts potentiels des catastrophes. L'action de la Banque mondiale vise précisément à aider les populations et les pays à réduire le risque de catastrophe naturelle, à anticiper ces aléas et à se remettre sur pied en intégrant la gestion des risques de catastrophe et l'adaptation aux changements climatiques au sein des stratégies et des programmes de développement.
Les menaces ne se limitent toutefois pas aux risques naturels, mais incluent également des causes d'origine humaine telles que le pillage, les explosions chimiques et les conflits armés. Souvent, les professionnels du patrimoine sont confrontés à des scénarios complexes, où un danger se superpose à un autre, engendrant ainsi une catastrophe bien plus importante. Parmi les exemples récents, on peut citer les inondations qui ont eu lieu dans une grande partie de l'Asie et qui ont coïncidé avec l'épidémie de COVID-19, rendant difficile pour les intervenants d'urgence le détournement de ressources déjà largement sollicitées pour sauvegarder des collections et des sites du patrimoine. Le domaine du patrimoine doit donc s'éloigner du traitement des risques individuels. Au lieu de cela, la planification de la gestion des risques de catastrophes devrait être élargie pour gérer des scénarios complexes dans lesquels des risques en cascade pourraient converger pour causer des dommages substantiels au patrimoine, dépassant de loin les capacités institutionnelles pour y faire face.
Méthodologie Le cours se déroulera sur 7 semaines. Deux sessions en ligne sont prévues chaque semaine, pour un total de 150 minutes par semaine. La première session de chaque semaine sera une session interactive en ligne menée par des personnes ressources dont les vidéos des conférences seront fournies aux participants au préalable. La deuxième session de chaque semaine sera un atelier en ligne sur le sujet traité au cours de la session précédente. Des vidéos de visites virtuelles de sites sur des sujets pertinents seront partagées avec les participants pendant le cours. En plus des sessions formelles, des discussions informelles seront possibles avec les membres de l'équipe de l'ITC pour parler des projets d'études de cas et préparer la présentation finale du participant. Les participants choisiront un site ou une institution œuvrant pour le patrimoine culturel dans leurs pays respectifs et élaboreront des plans de gestion des risques de catastrophes pendant la formation, lesquels seront présentés lors de la session finale.
Formulaire de candidature ITC2021 (PDF) Formulaire Google (soumettre ici) Adresse de contact Cours précédents Pour plus de détails concernant les cours de formation internationaux de l'année précédente, cliquez ici.
Nos personnes ressources, des experts internationalement reconnus dans leurs domaines respectifs, évalueront ces plans. Au terme du programme, les participants sélectionnés recevront des prix spéciaux. Participants Le groupe des participants sera composé de 12 professionnels de toutes les régions du monde, travaillant dans le cadre de la conservation du patrimoine culturel et la gestion des risques de catastrophes. Langue de travail Anglais Que reçoivent les participants après avoir terminé le cours avec succès?