La mention de l'hiver comme métonymie de l'année, et le rejet en fin de vers de l'adjectif « ultimam » suggère que les deux personnages ont déjà un certain âge et sont conscients du fait que leur temps est compté. Odes – Livre II ~ Horace. La référence au moment présent (« nunc «, « debilitat «, seul emploi du présent dans un texte qui n'évoque que les temps passés ou futurs) permet à Horace de développer une image (la mer brisée par les rochers contre laquelle elle se jette) qui accentue l'idée de la destruction et livre une image de la vie elle-même: même inconsistance, même impossibilité de la retenir, même fragilité face aux obstacles, ici matérialisés par les rochers (« oppositis pumicibus «). Les enjambements qui se multiplient à la fin du poème appuient la fuite inexorable du temps. Surtout bien sûr, le rejet de « aetas » (le temps dans sa dimension personnelle, le temps qui est accordé à chacun), d'autant que l'adjectif « invidia » le personnifie sous les traits d'une puissance hostile, et que le futur antérieur de « fugerit » présente cette perte comme déjà accomplie.
Les ordres et demandes par lignes téléphoniques doivent impérativement arriver 24 heures avant la vente. Posez une question à nos experts. Tous les champs sont obligatoires.
"revue avec le plus grand soin par M. Félix Lemaistre". Eissart en Juillet 2004. /// Scan, OCR et collationnement: D. à partir d'un exemplaire personnel /// version xhtml: Octobre 2006. L'abbé Charles BATTEUX (1713-1780) fut professeur de philosophie grecque et latine au Collège Royal. Cette traduction est extraite de l'ouvrage: "Les quatre Poétiques: d'Aristote, d'Horace, de Vida, de Despréaux" traductions et remarques par M. l'abbé Batteux A Paris: chez Saillant & Nyon, 1771. Horace odes texte latin america and the caribbean. //// À noter: L'orthographe et la ponctuation du XVIII ème été conservées. /// Elle a été mis en ligne sur le site "Espace Horace" par D. Eissart en Juillet 2005. /// Jules JANIN (1804-1874) romancier, critique redouté, fut aussi traducteur d'Horace. Sa traduction, encensée par les uns, décriée par les autres est souvent assez libre mais cependant plaisante. Cette traduction des Satires d'Horace par Jules Janin a paru en 1860 à la "Librairie de L. Hachette et Cie", 14 rue Pierre-Sarrazin à Paris. Eissart en Août 2004.
Les pseudonymes ou noms réels cités sur cette page sont ceux de certains des participants, que je remercie ici pour leur perpétuelle sympathie qui confère sans cesse aux forums une atmosphère chaleureuse.
HORACE (Quintus Horatius Flaccus), poète latin, né à Venouse (Apulie) en 65, mort vers l'an 8 avant notre ère. Il avait pour père un affranchi qui sacrifia tout pour l'éducation de son fils. A l'âge de vingt ans, après avoir étudié à Rome, Horace partit pour Athènes afin d'étudier la philosophie. Il s'y lia avec Brutus, le futur meurtrier de César, qui lui donna dans son armée le grade de tribun militaire. Mais il se distingua peu dans le métier des armes, et plaisante lui-même sur sa fuite à Philippes (automne 42). Quand il revint à Rome, il trouva son bien confisqué, au profit des vétérans d'Octave. Il exerça alors les fonctions de greffier ou comptable dans les bureaux d'un questeur, puis il rencontra Virgile, qui le prit en affection et, en 38, le présenta à Mécène, avec lequel il se lia d'une étroite amitié. En 33, Mécène lui fit cadeau d'une propriété en Sabine. HORACE. Odes. Texte Latin Et Traduction En Vers | Hôtel Des Ventes De Monte-Carlo. Grâce à mécène, il devint aussi l'ami d'Auguste, mais sans jamais aliéner son indépendance. Il refusa même la place de secrétaire particulier que l'empereur lui offrait.
Nulla certior tamen Rapacis Orci fine destinata Aula diuitem manet Erum. Quid ultra tendis? Aequa tellus Pauperi recluditur Regumque pueris, nec satelles Orci Callidum Promethea Reuexit auro captus. Hic superbum Tantalum atque Tantali Genus coercet, hic leuare functum Pauperem laboribus Vocatus atque non uocatus audit. ESPACE HORACE : Traductions anciennes d'Horace. Horace, Odes, II, XVIII, en hipponactiques Contre les riches Il n'est dans ma demeure Point d'ivoire ni d'or pour y jeter leurs feux, Aucun entablement D'Hymette soutenu d'Africaines colonnes. Héritier inconnu D'Attale, je n'ai pas investi son palais Et de nobles clientes N'ouvragent point pour moi la pourpre Laconienne. Pourtant je suis loyal Et mon esprit fécond, même si je suis pauvre, Est recherché des riches. Je n'ennuie point les dieux pour avoir davantage Et ce que m'ont donné Mes amis me suffit, tel mon bien de Sabine. Les jours poussent les jours Et sans cesse s'en vont périr nouvelles lunes; Toi, tout près de la mort, Tu fais tailler du marbre: il te faut un tombeau, Tu bâtis des maisons.