Comme elle assure l'écoulement du sang du cœur vers les organes, sa valeur doit être suffisante pour permettre l'irrigation de l'ensemble des tissus. Les valeurs physiologiques normales de la pression artérielle oscillent cycliquement entre une valeur maximale de 120 mmHg appelée pression systolique et une valeur minimale de 70 mmHg appelée pression diastolique. La pression artérielle est de ce fait l'association de deux pressions qui sont induites par le fonctionnement cardiaque. La pression systolique correspond à la pression exercée par le sang sur les artères lors de la systole, c'est-à-dire lorsqu'il sort du cœur lors de la contraction cardiaque. Schéma fonctionnel de la boucle de régulation des communications. La pression diastolique correspond à la pression exercée par le sang sur les artères lors de la diastole, c'est-à-dire lors du relâchement du cœur. Variation de la pression artérielle associée au fonctionnement cardiaque Il existe une corrélation entre les variations observées de la pression artérielle et celles de l'activité physique d'un individu.
Le cœur est un organe automatique: il bat (se contracte) de lui-même à fréquence constante (90 bpm). Ex. : cœur de grenouille isolé. La fréquence cardiaque peut alors augmenter ou diminuer grâce au système nerveux. Elle est contrôlée par des nerfs moteurs issus du bulbe rachidien: - le nerf sympathique (qui passe par la moelle épinière) entraîne une hausse de la fréquence cardiaque, - le nerf parasympathique entraîne une baisse de la fréquence cardiaque. Schéma fonctionnel de la boucle de régulation de l'énergie. Le cœur est donc un effecteur dont l'activité est contrôlée par un centre nerveux et par des nerfs moteurs. III – Une boucle de régulation nerveuse de la pression artérielle: La fréquence cardiaque s'adapte aux variations de la pression artérielle afin de la maintenir autour de sa valeur de référence. C'est une boucle nerveuse réflexe (mécanisme involontaire et rapide) qui comprend: - des capteurs sensibles aux variations de la pression artérielle: les barorécepteurs situés dans la paroi de certaines artères, - des nerfs sensitifs (dont le nerf de Hering) qui amènent l'information au centre nerveux (messages afférents), - un centre nerveux intégrateur: le bulbe rachidien, - des nerfs moteurs qui véhiculent les messages nerveux moteurs (messages efférents) visant à accélérer (nerf sympathique) ou ralentir (nerf parasympathique) le cœur, - un effecteur: le cœur.