HISTOIRE (SIWEL) — Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire, mais celles concernant Abdelkader dans ce dossier le sont. Massacres contre les juifs, les mozabites et les kouloughlis Et pour cause, comprendre l'histoire de ce personnage, c'est mieux comprendre comment s'est forgée la haine des Kabyles. Nous avons déjà vu les chasses aux Kabyles pendant la période moderne (1510/1832). Mais, il ne faut surtout pas oublier le Testament d'Abdelkader. Du côté de la Kabylie, l'émir des croyants fut d'abord vu comme un étranger, un présomptueux et pour finir un traître. Souvent décrit comme humaniste, les kabyles et les berbères de Tamazgha centrale sont en droit de pouvoir dire le contraire. Puisque juifs, mozabites et kouloughlis ( kabylo-turcs) ont tout simplement fait l'objet de massacres quand il s'érigea comme guide des croyants (émir). Emir abdelkader et les kabyle.com. Donc, « protecteur des chrétiens » à Damas en Orient, mais « massacreurs de Juifs et de musulmans » en Afrique du Nord. Sans compter que quand ils échappaient aux massacres, Abdelkader soumit les mozabites au statut de Dîmis.
KABYLIE (SIWEL) — On nous a raconté qu'Abdelkader était allé en Kabylie pour demander aux Kabyles de participer à sa guerre contre l'armée française qui venait d'envahir l'Algérie. C'est archifaux et voici pourquoi. En réalité, Abdelkader avait signé un traité avec le général Bugeaud le 30 mai 1837 (le traité de Tafna), reconnaissant à la France une partie du territoire tout en revendiquant pour lui le reste. Il est allé en Kabylie en 1839 pour demander aux Kabyles de SE SOUMETTRE à son autorité et PAYER L'IMPÔT, tout en leur promettant que son « mekhzen » (son autorité) serait différent de celui des Turcs et que Dieu l'avait élevé pour rétablir l'autorité du prophète, ajoutant que tout « l'Ouest reconnaissait déjà ses lois et qu'il pourrait plier l'Est sur l'Ouest comme ce tapis » (Général E. Daumas, « La Kabylie », publié en 1856 dans la « Revue contemporaine », article réédité sous forme de livre par les éditions Jean-Paul Richer Éditeur en 2001). Emir abdelkader et les kabyles music. Les amins kabyles, réunis avec lui pour la circonstance à Bordj Hemza (à Tuvirett, arabisée en Bouira), lui répondirent ceci: « Tu t'es annoncé chez nous en qualité de pèlerin, et nous vous avons offert la diffa [un grand repas en son honneur]; mais sachez que si vous étiez venu comme mekhzen, au lieu du couscous blanc, nous vous aurions rassasié de couscous noir [ahlalas] … Nous ne laisserons personne s'initier à nos affaires ou chercher à nous imposer d'autres lois que les nôtres.
De son côté, l'ARAV a affirmé « se réserver le droit d'engager toutes les mesures et procédures judiciaires adéquates en cas de récidive de tels dépassements et manquements professionnels ». Devant la polémique, le présentateur de l'émission et directeur d'El-Hayat TV, Habet Hannachi, a assuré que les propos de l'ex-parlementaire « ne représentent en rien le point de vue de la chaîne ». Egalement arrêté samedi, selon des médias locaux, M. Hannachi n'a pas été présenté dimanche devant le tribunal, a précisé le CNLD. La terrible malédiction de l'Emir Abdelkader contre les AI-Mokrani - Ethnopolis. Cette affaire a pour toile de fond des tensions récurrentes entre la Kabylie – région berbérophone traditionnellement frondeuse – et les autorités centrales. Cinq activistes kabyles ont été placés dimanche sous mandat de dépôt par un juge du tribunal de Draâ El Mizan, dans la préfecture de Tizi-Ouzou, une des grandes villes de Kabylie, fief du mouvement antirégime du Hirak, selon le CNLD. Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s'affichera sur l'autre appareil.