Avec Mon Plaisir

Conférence : Une Vie De Passion À Partager - Écomusée Du Fier Monde

André Michel dans son atelier La Maison amérindienne Conférence d'André Michel, peintre ethnographe qui partage depuis bientôt 50 ans la vie des communautés autochtones des trois Amériques. Durant 15 ans, il vit en forêt, une vie de nomade aux côtés des Innus de la Côte-Nord. L'artiste présentera son parcours personnel et artistique au sein de ces communautés jusqu'à son plus récent projet avec les Autochtones en situation d'itinérance à Montréal. Mercredi 13 juin 2018, 17 h à 19 h Activité gratuite Réservation: 514 528-8444 | [email protected] Activité organisée en collaboration avec La Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire dans le cadre de l'exposition Nomades ou itinérants – Peuples en danger.

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André Michel Peintre Ethnography Study

« Je voulais un concept qui permette d'admirer le paysage dans toute sa splendeur, à travers la pièce d'art. » « Je suis devenu (…) peintre-sculpteur ethnographe, laissant le témoignage d'une manière de vivre qui n'existe malheureusement presque plus aujourd'hui. » – André Michel Une culture d'adoption Originaire du Sud de la France, et adopté par les Amérindiens, son peuple de cœur, l'artiste a fait le tour du Canada, où il exposait déjà ses œuvres en 1970. Tout comme la culture amérindienne, l'œuvre d'André Michel sacralise la nature jusqu'à en faire son essence première. L'artiste nous confie avoir consacré 50 ans à œuvrer pour mieux faire connaître les Autochtones d'ici et d'ailleurs. Fondateur des musées de Sept-Îles et de La Maison amérindienne à Mont-Saint-Hilaire, l'épicurien a vécu plusieurs mois en forêt avec les Innus et créé des liens très forts avec les communautés amérindiennes. André Michel nous parle d'une rencontre déterminante dans sa vie, celle de Jean-Marie Mckenzie, un chasseur, trappeur, joueur de tambour et chanteur.

Photo: La Maison amérindienne Des expéditions du genre, André Michel en a finalement fait des dizaines entre 1970 et 1987. À travers ses peintures et ses dessins, il a documenté la vie des Innus de la Côte-Nord durant cette période. Parce que c'est la mission que se donne le peintre ethnographe à travers son art: Je voulais croquer sur le vif. Je ne suis pas un artiste qui fait une recherche esthétique, je suis un peintre ethnographe parce que je dessine des gens avec qui je partage la vie. Ses dessins sont, dit-il, des traces d'une époque qui disparaît trop rapidement. « Mais plus on parle d'un peuple, plus il sera difficile de le faire disparaître. » L'exposition Makushan est donc l'occasion de voir une quarantaine de ces œuvres produites entre 1970 et 1987. Les peintures choisies reflètent le thème de l'alimentation, que ce soit à travers la pêche, la chasse, la cueillette ou la préparation. L'exposition temporaire Makushan – le festin est présentée à La Maison amérindienne jusqu'au 2 mai 2021.

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July 30, 2024, 7:46 am