© | Mentions légales | Support | Paramétrage Cookies
vendredi 3 juin 2022 à 12:32 vendredi 3 juin 2022 à 13:39 En marge de la réunion qui, ce jeudi 2 juin 2022, a entériné la recomposition du Forum des forces vives de la Nation, Jean-Marc Telliano, le leader du parti RDIG a dénoncé la gestion solitaire du pays par les autorités de la Transition. Une attitude qui, in fine, selon lui, pourrait conduire à des manifestations de rue pour exiger une prise en compte de toutes les sensibilités. Meyrals : Akio Bouillon-Baker, président d’honneur du Festival des épouvantails. Invoquant la nécessité du rassemblement en vue de faire face aux problèmes auxquels le pays est confronté, le leader du RDIG dit tendre la main à tout le monde. « Nous faisons appel à tous les partis politiques. Les Forces vives de la nation, c'est une affaire de tous. Ici on ne discute pas de l'avenir de tel ou tel parti politique, mais plutôt de toute la nation », fait remarquer Jean-Marc Telliano. Si elles prônent le dialogue et la concertation pour surmonter les obstacles qui se dressent sur la voie de la Transition, les Forces vives n'hésiteront toutefois pas à recourir à la rue.
A cet égard, est qualifiée de sanction disciplinaire déguisée dans le domaine de la fonction publique: une mesure prise au regard de fautes qui ne sont étayées par aucun élément de preuve (CAA Nancy, 27 janvier 2011, req. n° 10NC00406). la mutation qui ne poursuit pas l'objectif de bon fonctionnement du service (CAA Bordeaux, 3 avril 1997, « Commune de Port-Vendres ») une mesure entraînant une réduction sensible des responsabilités de l'agent en raison de son comportement, assortie ou non d'une réduction de sa rémunération. les mutations qui ont des conséquences d'ordre pécuniaire pour l'agent si celle-ci a induit une baisse de rémunération du fait d'une baisse de responsabilité. (CAA de Paris du 7 octobre 2003, « M. M. I. X » req. n° 99PA01898). Le refus de renouvellement de détachement d’un agent ne constitue pas une mesure disciplinaire. la mesure faisant suite à des plaintes relatives au comportement tant professionnel qu'humain de l'agent et que celui-ci exprime un refus d'obéissance caractérisé et réitéré (CAA Bordeaux 4 avril. 2006, M. Turpin, req. n° 04BX00302). Je suis à votre disposition pour toute action ou information ( en cliquant ici).
Ceci est l'occasion de rappeler qu'avant le départ du salarié à l'étranger, l'employeur doit l'informer des conditions d'exécution de son contrat de travail ainsi que de sa situation au regard de la protection sociale. D'autres informations sont requises dans le cadre de UE [5], ou encore si l'expatriation est d'une durée supérieure à un mois [6] [7]. D'autres mentions peuvent également s'imposer en application des conventions collectives. L'employeur doit veiller à ne pas porter une atteinte excessive au droit au respect de la vie privée du salarié Il convient de noter que, dans l'affaire ayant donné lieu à l'arrêt du 7 février 2018 précité, ce ne sont pas les caractéristiques du poste (fonctions, attributions, lieu de travail, etc. Jurisprudence – Syndicat National Solidaires-Justice. ) qui faisaient débat (compte tenu de la teneur de la proposition, le salarié n'avait sans doute pas là matière à attaquer son employeur) mais le caractère tardif de la proposition de reclassement. Le salarié invoquait, compte tenu selon lui du caractère tardif de la proposition de reclassement, une atteinte excessive au droit au respect de sa vie privée.
Il n'a pas été suivi car la Cour d'appel avait relevé que l'employeur avait proposé des mesures permettant de différer la prise de poste de 2 mois et de prendre à sa charge les frais de scolarité des enfants durant cette période. Il s'agit là d'un autre enseignement de cet arrêt. Si au cas d'espèce l'argument tenant au respect de la vie privée n'a pas prospéré, il est permis de penser que si l'employeur omet de prendre en compte la situation personnelle et familiale du salarié quand il met en œuvre la réintégration du salarié à l'issue du détachement une faute pourrait être retenue à son encontre. Contentieux du détachement. [[#_ftnref1]] Cass. soc n°16-18. 946 du 7 février 2018 [[#_ftnref2]] En dehors des cas, non traités ici, de mise en œuvre des dispositions de l'article 1231-5 du Code du travail qui organise les obligations d'une société mère ayant mis à disposition un de ses salariés auprès d'une filiale étrangère. [[#_ftnref3]] Cass. 20 octobre 1998, n° 4189 P, Maquest c/ SARL IMS France et autre [[#_ftnref4]] Cass.
Les réponses aux questions ne sont pas officielles. est heureux de vous rendre ce service gracieusement. Ces informations sont données à titre indicatif et n'ont pas de valeur juridique. Elles vous seront néanmoins surement utiles. Statut: Famille de métier: refus de détachement 30/05/2022 Je travaille dans la fonction publique territoriale et je voudrais un détachement vers la fonction publique d'état. Si ma collectivité me refuse mon détachement, puis je me mettre en disponibilité pour convenance personnelle et intégrer la fonction publique d'état comme contractuelle et demander une intégration directe au bout de quelques années. Cordialement Bonjour, Votre détachement n'est plus opposable par votre employeur d'origine, il suffit de l'accord de l'administration d'accueil, comme pour une mutation (consécration du droit au départ institué par loi n°2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique). Évidemment sous conditions que la CAP de l'administration d'accueil approuve l'équivalence.
Un nouveau refus est-il de nouveau envisageablelors de ce réexamen?
Il ressort du second arrêt [4] que la réintégration d'un salarié en région parisienne qui ne résulte pas de l'application d'une clause de mobilité mais du terme d'un détachement dans un département d'outre-mer ne constitue pas une modification du contrat de travail nécessitant son accord dès lors que les missions confiées à ce salarié au cours de ce détachement et à l'issue de celui-ci correspondent à ses responsabilités et fonctions. Au cas d'espèce, il a été en outre jugé que le refus délibéré et renouvelé de l'intéressé de rejoindre son poste à l'issue de la période de détachement, sur le lieu choisi d'un commun accord entre les parties lors de l'engagement, constitue une faute grave rendant impossible son maintien dans l'entreprise. Bien que clairs dans leurs ennoncés ces arrêts paraissent devoir être exploités avec la plus extrême prudence. En pratique, il sera opportun de prévoir à l'avance, dans le contrat de travail, l'avenant de détachement ou la lettre de mission, le type de poste ou d'emploi équivalent sur lequel le retour du salarié s'effectuera en tentant, afin d'anticiper les évolutions de l'organisation de l'entreprise, de limiter l'engagement à un niveau de classification et de rémunération.
La Cour d'appel, approuvée par la Cour de cassation, a considéré que ce licenciement était fondé sur une cause réelle et sérieuse. L'offre de reclassement ou de réintégration ne doit pas emporter modification du contrat de travail Cette décision rappelle qu'un salarié ne peut pas en principe refuser sa réintégration au sein de son entreprise d'origine, dès lors que son employeur a respecté ses engagements. Il pourrait toutefois en aller autrement si la proposition de réintégration n'était pas conforme à ce qui avait été convenu entre les parties et s'accompagnait d'une modification des attributions et de la rémunération du salarié (voir en ce sens Cass. soc. 23 novembre 2016 n° 15-22. 568 F-D). En ce cas, il s'agit d'une modification du contrat de travail que le salarié est fondé à refuser. Peu d'arrêts ont été rendus précédemment par la Cour de cassation en ce domaine [2]. Deux décisions, dont les solutions sont relativement étonnantes, peuvent être citées. Dans ses deux affaires, les prétentions des salariés ont été écartées.