Agnès Brot, l'épouse de l'ancien haut-commissaire Jean-Jacques Brot, lui avait valu une biographie publiée la même année. Père de quatre enfants, il formait avec Evelyne Lèques un couple atypique. Sa femme, issue d'une famille calédonienne protestante, s'étant engagée il y a une dizaine d'années aux côtés de Calédonie ensemble, parti dissident du RPCR. Depuis l'annonce de sa disparition, les réactions affluent au sein de la sphère politique. Dans un communiqué, Sonia Lagarde, l'actuelle maire de Nouméa, et ancienne rivale politique de Jean Lèques au sein du conseil municipal sous l'étiquette Calédonie ensemble, salue "l'engagement" et "l'exigence" de son prédécesseur. Sage femme nouvelle calédonie et. Pour le Rassemblement-LR, sa famille politique, il aura " marqué de son empreinte l'histoire de la Nouvelle-Calédonie au cours des 50 dernières années". L'Union calédonienne, dont il fut membre jusqu'en 1971, plusieurs années avant que le parti se prononce en faveur de l'indépendance, se souvient d'un homme qui a été "de toutes les délégations politiques, depuis Nainville-les-Roches".
Il a marqué durablement la capitale de son empreinte. Jean Lèques, maire de Nouméa de 1986 à 2014, est décédé ce mercredi matin d'une longue maladie. Il avait 90 ans. C'est une figure calédonienne qui vient de disparaître, et avec elle, un pan de l'histoire du Caillou. Ancien maire de la capitale, Jean Lèques s'est éteint, ce mercredi 1er juin, aux alentours de 7 heures, auprès des siens. Il avait passé vingt-huit ans à la tête de la ville de Nouméa, une longévité presque aussi importante que son prédécesseur Roger Laroque, resté trente-deux dans le fauteuil de maire. Jean Lèques, alors premier adjoint, avait pris ses fonctions peu de temps après sa disparition, en novembre 1985. Né le 31 août 1931, dans le quartier de la Première Vallée-du-Tir, à Nouméa, qu'il n'a jamais quitté, ce jeune Calédonien a suivi des études de droit en Métropole puis ouvert une étude de notaire, dans la capitale. Issu de la bourgeoisie nouméenne, il s'est intéressé très jeune à la politique. Jean Lèques, ancien maire de Nouméa, est mort - dogs-food-recipes. "Souvent, quand j'étais encore au collège Lapérouse, je partais avant la fin des cours (.. ) pour assister boulevard Vauban à une séance du Conseil général" confiait-il au moment de la sortie du documentaire monsieur le maire réalisé en 2014 par Nathalie Daly et Satu Von Hellens et rediffusé ce mercredi soir sur NC La 1ère à 20 h 20.
Militant de l'Union calédonienne dans un premier temps, fervent catholique, celui qui se décrivait comme un démocrate chrétien a ensuite rejoint le RPCR, Rassemblement pour une Calédonie dans la République, parti anti-indépendantiste de Jacques Lafleur. Sage femme nouvelle calédonie pour. Maire de la capitale de 1986 à 2014, ceux que ses administrés surnommaient affectueusement "Fifils" impulsion d'importants travaux d'assainissement dans la ville. Mais c'est le réaménagement de l'hippodrome Henry-Milliard, en 1998, dont il se disait le plus fier, parmi les chantiers réalisés au cours de ces cinq mandats. Elu de nombreuses fois à l'assemblée territoriale, puis au Congrès, qu'il présidera à trois reprises entre 1980 et 1985, il sera aussi le premier président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, issu de l'Accord de Nouméa signé en 1998. Farouchement opposé à l'avortement, c'est pourtant sous son mandat, en 2000, que l'interruption volontaire de grossesse sera légalisée par les élus du Congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Retiré de la vie politique depuis 2014 après 28 ans à la tête de la capitale calédonienne, Jean Lèques a également été le premier président du gouvernement collégial issu de l'accord de Nouméa, de mai 1999 à mars 2001. Sage femme nouvelle calédonie france. Signataire de cet accord, qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, Jean Lèques est une figure de la vie politique calédonienne dans laquelle il s'était engagé à l'orée des années 1970. Homme de dialogue, il avait également signé les accords de Matignon, qui ont ramené la paix dans l'archipel en 1988. Élu pour la première fois en 1967 à l'Assemblée territoriale, il est réélu dans cette institution, rebaptisée Congrès en 1989, sans discontinuer jusqu'en 2009. Fervent catholique, ce démocrate, chrétien, avait d'abord milité à l'Union Calédonienne (UC), progressiste et multiracial, avant de rejoindre les rangs du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR de Jacques Lafleur affilié au RPR) en 1978 lorsque l'UC a pris fait et cause pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.