Quelques exemples? Rien de plus simple. Comment porter la veste saharienne femme? Avec quoi l'associer? Indémodable et tendance, la veste saharienne femme convient à toutes les morphologies et à tous les styles. Vous pouvez, par exemple, mixer une saharienne kaki ou camel avec un jean, un tee-shirt et des bottines ou boots à la mi-saison. Accessoirisez l'ensemble avec un bijou éthnique ou de fins bracelets dorés et ce sera parfait. Un modèle beige fera fureur l'été sur un pantalon 7/8e blanc et des ballerines ou tennis en toile. Ajoutez un sac rond en osier ou un sac cabas en toile et le tour est joué! Vous pouvez aussi porter la saharienne, manches retroussées, sur un short et un top ou débardeur avec de jolies sandales. Enfin, bien sûr, vous pouvez l'associer à une petite robe noire toute simple mais chic ou une robe longue fluide… rien ne lui résiste! Seule combinaison à bannir: le pantalon cargo pour éviter le total look militaire et l'overdose de poches! Maintenant, à vous de tester vos associations préférées devant la glace!
Veste saharienne: une inattendue du style business Bien qu'elle évoque toujours les voyages autour du monde, la veste saharienne crée la surprise dans la tenue business. Pas question de la reléguer au week-end, elle sait également tenir le haut du pavé lorsqu'il s'agit d'aller travailler. Son pouvoir tient dans sa coupe parfaitement ajustée. Avec elle, vous paraîtrez toujours tiré à quatre épingles sans apparaître conventionnel. Alors que les femmes l'enfilent sur une jupe crayon, les hommes la passent sur un pantalon slim. Pour les premières des escarpins, pour les seconds des mocassins, et le tour est joué. Là où la veste tailleur reste dans les clous, la veste saharienne met dans le mille. Parfaitement boutonnée jusqu'au cou, elle allonge la silhouette tout en permettant de faire l'impasse sur la cravate pour les hommes et sur le chemisier pour les femmes. Son tombé rigoureux et épuré en dit long sur votre sens de l'élégance. À l'occasion d'une réunion professionnelle ou d'un déjeuner commercial, votre allure fait la différence.
Tout comme la veste camouflage, le pantalon cargo, le bombers ou encore le blouson aviateur, la veste saharienne homme est issue de l'habillement technique militaire. Conçue pour les troupes coloniales anglaises présentes en Inde, elle y est appréciée pour son confort et la praticité de ses multiples poches. Sa couleur beige sable sera également mise en avant sur les terrains africains. la saharienne, à l'instar des autres vêtements utilisés par les armées, s'émancipera afin d'être adopté par le grand public, dès les années 60. Veste masculine par excellence à ses débuts, elle finira par devenir également une égérie de la mode féminine, grâce à Yves Saint Laurent, qui s'en inspirera afin de créer une série de vêtements types tailleurs et robes, sous le nom de 'Collection Africaine ». La veste saharienne est aujourd'hui un classique mixte, non connoté, ce qui lui permet de s'adapter à différents styles. Élégante mais passe-partout, elle convient aussi bien à un look « smart »en costume, qu'à une tenue « casual » décontractée.
↑ a et b Florence Müller, Farid Chenoune et al., Yves Saint Laurent, Paris, La Martinière, octobre 2010, 385 p. ( ISBN 978-2-7324-4458-1), « 1965 - 1971 », p. 67 ↑ Olivier Saillard et Anne Zazzo ( préf. Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture, Paris, Skira, novembre 2012, 287 p. ( ISBN 978-2-08-128605-4), « Les influences d'Yves Saint Laurent », p. 253 ↑ a et b Florence Müller, Farid Chenoune et al., Yves Saint Laurent, Paris, La Martinière, octobre 2010, 385 p. 73 ↑ Florence Müller, Farid Chenoune et al., Yves Saint Laurent, Paris, La Martinière, octobre 2010, 385 p. ( ISBN 978-2-7324-4458-1), « 1971 - 1978 », p. 80 ↑ Laurence Benaïm, Yves Saint Laurent: Biographie, Le Livre de poche, 2002 ( 1 re éd. 1995), 928 p., poche ( ISBN 978-2-253-13709-2), « L'esprit Rive Gauche », p. 282 « C'est encore en 1968 qu'il lance la saharienne ceinturée d'anneaux de bronze, qui deviendra un classique. » ↑ (en) « Spring/Summer 2002 Yves Saint Laurent », Fashion, sur, Condé Nast, 23 janvier 2002 (consulté le 13 février 2013) ↑ Cédric Saint-André Perrin, « Fondation: les robes au musée », Guide, sur, Libération, 14 février 2003 (consulté le 2 juin 2013): « Les ateliers […] accueilleront les pièces mythiques du couturier.