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Le substantif "éclair" est même expansé par "rouge" ce qui apporte de la lumière au texte de Victor Hugo. Dans "déchirer la toile comme avec ses dents! " (v. 30-31) il personnifie encore une fois la mer et utilise la comparaison "comme avec ses dents" pour montrer comment il imagine la mer. Une nuit qu on entendait la mer sans la voir france. Au vers 10, avec "comme il pleut", le poète utilise cette fois-ci une comparaison quelque peu particulière pour décrire ce qu'il voit, on y trouve le comparé mais nous pouvons remarquer l'absence du comparant. Cette absence est probablement voulue et due à un manque de détails ou de vision, ce qui expliquerait alors le titre de l'extrait étudié "une nuit qu'on entendait la mer sans la voir". C'est ici à travers le regard du poète que les lecteurs perçoivent la mer. Effectivement nous pouvons relever quelques éléments du texte qui nous montrent que Hugo communique avec ses lecteurs. Dés le vers 1 c'est une question rhétorique qui se met en place, question qui par définition n'attend pas de réponse mais qui peut tout de même être adréssée aux lecteurs.

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Quels sont ces bruits sourds? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... -Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir! N'est-ce-pas, mon hôte? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe... -Le vent de la mer Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre, Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe... -Le vent de la mer Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Là-haut pas d'étoile. L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. Une nuit qu on entendait la mer sans la voir du. -Le vent de la mer C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! -Le vent de la mer Souffle dans sa trompe.

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Remarquons aussi qu'en plus de la tristesse évoquée plus tôt, ajoutée à ce ciel noir, c'est effectivement une vision bien triste qu'il met en place. C'est aussi en évoquant l'adjectif sombre à deux reprises dans son texte qu'il met en exergue cette vision très péjorative. Plus tard, l'utilisation d'un privatif (v. 32) "Là-haut pas d'étoile" accentue cette idée d'inquiétude due à la obscurité du lieux décrit. Le côté péjoratif du texte est davantage mis en avant grâce à ce privatif encore une fois car il est associé aux étoiles, faisant peut-être ainsi référence au ciel noir qui trône au-dessus du paysage qui est décrit puisqu'il semble dépourvu d'étoiles. L' antithès e qui se dessine au vers 1 "des bruits sourds" peut alors montrer l'opposition de la mise en éveil de l'ouïe et du silence menaçant qui semble régner autour du poète. Poème - Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir de Victor Hugo. C'est donc à travers le regard péjoratif de Victor Hugo et de l'éveil de deux des sens que le lecteur observe le paysage auquel il dédie un poème: la mer. Cela semble être un endroit sombre un menaçant mettant en exergue un topos du romantisme: l'homme seul face à la nature.

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Quels sont ces bruits sourds? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir! N'estce pas, mon hôte? Làbas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe... Souffle dans sa trompe. Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. Souffle dans sa trompe. Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir – Victor Hugo | LaPoésie.org. Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Làhaut pas d'étoile! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. Souffle dans sa trompe. C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! Souffle dans sa trompe. Les voix intérieures

L'histoire m'a beaucoup plu, je conseille à toute personne qui aime les histoires d'aventure de lire: " L'enfant Océan ". Audrey 12 ans Commenter J'apprécie 49 0 Jusqu'à présent, Jean-Claude Mourlevat n'a pas réussi à m'emporter totalement hors de mon quotidien. Mais L'Enfant océan est plus agréable à lire que Terrienne, dont la lecture m'avait beaucoup déçue. Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir à lire en Document, Hugo - livre numérique Littérature Poésie - Gratuit. L'Enfant océan narre la fugue des sept enfants Doutreleau, fratrie composée de trois paires de jumeaux et de Yann, le personnage principal, frappé d'un handicap physique (âgé de 10 ans, il est petit comme un enfant de 2 ans et muet). Ils fuient une vie de misère en se dirigeant vers l'Océan Atlantique. J'ai beaucoup aimé la narration polyphonique qui forme une espèce de déposition sur l'affaire Doutreleau. On saute d'un personnage à l'autre en fonction des rencontres et des mésaventures des enfants, ce qui fait de L'Enfant océan un récit chronologique émouvant et intimiste. Ce choix narratif apporte aussi une certaine vivacité au récit grâce aux différents langages employés (on passe de la langue châtiée d'un écrivain au parler très familier de la Mère Doutreleau... ).
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July 30, 2024, 3:03 am