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Les Yeux, Un Poème De Sully Prudhomme | Canal Académies

À Francisque Gerbault. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore; Ils dorment au fond des tombeaux, Et le soleil se lève encore. Les nuits, plus douces que les jours, Ont enchanté des yeux sans nombre; Les étoiles brillent toujours, Et les yeux se sont remplis d'ombre. Oh! qu'ils aient perdu leur regard, Non, non, cela n'est pas possible! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible; Et comme les astres penchants Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent. Poème les yeux des pauvres. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l'autre côté des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore. René-François Sully Prudhomme.

  1. Poème les yeux des pauvres

Poème Les Yeux Des Pauvres

Citation de Voltaire; Le crocheteur borgne (1774) Lis dans tes yeux que je t'aime. Citation de Félix Leclerc; Le calepin d'un flâneur (1961) Comme la vie serait variée si je ne l'observais, depuis le début, avec les deux mêmes yeux! Citation de Philippe Bouvard; Mille et une pensées (2005) Nos yeux ne sont pas nés discrets, ils ont à le devenir. Citation de Anne Barratin; Chemin faisant (1894) Des yeux secs sont souvent plus navrants à voir que des yeux pleins de larmes. Poeme les yeux plus. Citation de Anne Barratin; Chemin faisant (1894) Pouvoir lire dans les yeux ce que la bouche va dire, ou tout au moins deviner en eux qu'elle va lui parler, qu'importe après cela la couleur de ces yeux? Ils sont beaux. Citation de Anne Barratin; Chemin faisant (1894) Quand on lève les yeux, comme le champ de la vie est grand devant soi! Citation de Anne Barratin; Chemin faisant (1894) C'est peu quelquefois de n'avoir que deux yeux pour pleurer. Citation de Anne Barratin; Chemin faisant (1894) Il est aussi naturel à une Anglaise d'être baroque qu'à une Italienne d'avoir de jolis yeux.

Le garçon aux yeux bleus, Amedeo Modigliani, 1916 | Wikimedia Commons Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore; Ils dorment au fond des tombeaux, Et le soleil se lève encore. Les nuits, plus douces que les jours, Ont enchanté des yeux sans nombre; Les étoiles brillent toujours, Et les yeux se sont remplis d'ombre. Oh! qu'ils aient perdu leur regard, Non, non, cela n'est pas possible! Poeme les yeux noirs. Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible; Et comme les astres penchants Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l'autre côté des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore. Stances et poèmes, 1865

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July 29, 2024, 11:03 pm