En revanche, rien n'interdit à la société de revendre son bien immobilier (sans en provoquer pour autant un commerce).
», v 50-51. b) Une dégradation de la figure hér oïque Cette haine de Camille à l'encontre de Horace va peu à peu dégrader son image auprès des spectateurs (et aussi des lecteurs). Si, au début du chapitre, la métonymie des vers 1 à 3 le désigne sous le nom de bras victorieux et vengeur, attirant ainsi l'attention sur ses qualités de guerrier et de héros, Camille le présente de plus en plus, non pas comme un combattant victorieux, sauveur
Essayez d'expliquer ce qui se passe dans le coeur du héros. Rapprochez les v. 1301-1318 des v. 39-51 de Sabine. Comment le destin de Rome s'intègre-t-il à la tragédie? Expliquez le v. 1319: comment cet homme en colère peut-il parler de raison?
Dans l'acte IV scène 5 il y a un dialogue entre Horace et sa sœur Camille. Ce dialogue est une dispute entre ces derniers car ils sont en désaccord, Horace revient du combat après avoir tué ses beaux frères avec une fierté pour sa cité Rome. Camille ne veut pas admettre qu'Horace est un héros car il a tué "son curiace" et pour elle la famille passe avant Rome. D'ailleurs dans cet extrait on peut remarquer que Camille incarne la raison du cœur qui est formé autour des sentiment alors que Horace incarne la raison d'Etats qui est basé sur le patriotisme et le sens de l'honneur envers sa cité. De plus Camille est provocatrice envers son frères car elle éprouve aucun respect pour Rome en utilisant une anaphore du mot Rome durant quatre vers (v 1301-1304). Horace Pierre Corneille : fiche et résumé | SchoolMouv. Elle utilise aussi des gradation pour exprimer le désir du malheur de Rome (situé après l'anaphore) et des hyperbole pour insisté sur le fait que Rome doit être détruit ( comme "un déluge de feux" vers 1314). De plus à la fin de cette extrait Horace finit par tué Camille à cause de sa révolte envers Rome et de l'héroïsme de son frère.
Ton ardeur criminelle à la vengeance aspire! Ta bouche la demande, et ton cœur la respire! Suis moins ta passion, règle mieux tes désirs, Ne me fais plus rougir d'entendre tes soupirs; Tes flammes désormais doivent être étouffées; Bannis-les de ton âme, et songe à mes trophées: Qu'ils soient dorénavant ton unique entretien. Donne-moi donc, barbare, un cœur comme le tien; Et si tu veux enfin que je t'ouvre mon âme, Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme: Ma joie et mes douleurs dépendaient de son sort; Je l'adorais vivant, et je le pleure mort. Pierre corneille horace acte 4 scène 5 de la. Ne cherche plus ta sœur où tu l'avais laissée; Tu ne revois en moi qu'une amante offensée, Qui comme une furie attachée à tes pas, Te veut incessamment reprocher son trépas. Tigre altéré de sang, qui me défends les larmes, Qui veux que dans sa mort je trouve encor des charmes, Et que jusques au ciel élevant tes exploits, Moi-même je le tue une seconde fois! Puissent tant de malheurs accompagner ta vie, Que tu tombes au point de me porter envie; Et toi, bientôt souiller par quelque lâcheté Cette gloire si chère à ta brutalité!
Que dis-tu, malheureuse? Ô mon cher Curiace! Ô d'une indigne sœur insupportable audace! D'un ennemi public dont je reviens vainqueur Le nom est dans ta bouche et l'amour dans ton cœur! Ton ardeur criminelle à la vengeance aspire! Pierre corneille horace acte 4 scène 5 1. Ta bouche la demande, et ton cœur la respire! Suis moins ta passion, règle mieux tes désirs, Ne me fais plus rougir d'entendre tes soupirs; Tes flammes désormais doivent être étouffées; Bannis-les de ton âme, et songe à mes trophées: Qu'ils soient dorénavant ton unique entretien. Donne-moi donc, barbare, un cœur comme le tien; Et si tu veux enfin que je t'ouvre mon âme, Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme: Ma joie et mes douleurs dépendaient de son sort; Je l'adorais vivant, et je le pleure mort. Ne cherche plus ta sœur où tu l'avais laissée; Tu ne revois en moi qu'une amante offensée, Qui comme une furie attachée à tes pas, Te veut incessamment reprocher son trépas. Tigre altéré de sang, qui me défends les larmes, Qui veux que dans sa mort je trouve encor des charmes, Et que jusques au ciel élevant tes exploits, Moi-même je le tue une seconde fois!
Pour conclure dans cet extrait Corneille nous montre que la raison d'Etats est supérieur à la raison du cœur et que la parole théâtrale permet de se révolté tout en gardant un vocabulaire littéraire.