J'ai aimé suivre le pauvre Lilian dépassé par les événements qui s'enchaînent sur une seule et même journée. Seul côté un peu improbable: il a l'air parfaitement bilingue ou presque, alors que l'anglais n'est pas sa langue maternelle, et qu'il est encore au collège (donc pas un niveau d'anglais de fou non plus…). Sur la route d'Indianapolis est tout de même un bon roman, au dénouement un peu fou, mais vraiment très bien écrit, avec plein d'éléments de culture générale. Je trouve aussi la couverture très jolie, assez vintage. Et même si l'époque de l'histoire est révolue, cela donne envie d'aller aux Etats-Unis! A partir de 11 ans selon Ricochet, 10 ans selon l'éditeur. On en parle sur les blogs: Entre les pages, Livre libre, Onirik … Extrait à lire sur le site de l'éditeur. Questionnaire proposé par le CRDP du Limousin dans le cadre du prix Passerelles 2016-2017 (CM2-6e)
Avant de devenir écrivain de romans policiers il a tour à tour été livreur de pizzas (il en mangeait aussi beaucoup), manœuvre, télévendeur de listes de mariage, il devient assistant réalisateur à 26 ans, réalisateur à 32 ans avant de trouver un éditeur à 33 qui publie son premier roman La Jeune fille et le Cachalot. Son premier roman pour la jeunesse L'Homme à la voiture bleue a été édité chez Syros en 2014. Sébastien Gendron est aussi un génial auteur de polars pour adultes dont son dernier: La Revalorisation des déchets chez Albin Michel en 2015. Sur la route d'Indianapolis. A partir de 10 ans, le prix 11, 90 euros. L'éditeur Magnard Jeunesse. L'actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S'abonner à la Newsletter RTL Info
SUR LA ROUTE D'INDIANAPOLIS, par Stéphane Gendron (Magnard jeunesse, 2016, coll. Romans perles) Lilian est orphelin de mère et vit son adolescence dans les années 1970. Au collège, il n'a pas beaucoup d'amis et invente parfois de gros mensonges pour ne pas se décrédibiliser aux yeux de ses camarades. Quand son père lui propose de partir une semaine aux Etats-Unis, à Chicago, chez sa tante Isabelle, il n'en croit pas ses oreilles. Cela changera des vacances habituelles à raconter aux copains à la rentrée! Outre-Atlantique, tout se passe pour le mieux, Lilian doit retrouver son père à Indianapolis grâce à un car qui fait la liaison entre Chicago et Indianapolis. Le chemin lui est expliqué avant, il ne doit absolument pas descendre du bus. Une fois installé, Lilian fait la connaissance d'un drôle de bonhomme, M. Kaplan. A un arrêt perdu en pleine campagne, Lilian descend le temps de satisfaire un besoin pressant. Mais le chauffeur, mal-luné, repart sans attendre le jeune garçon. M. Kaplan est descendu au même arrêt que lui, Lilian espère donc pouvoir arriver avant le bus dans la ville où son père l'attend.
Lilian a 11 ans. Et à 11 ans, Lilian s'invente des histoires. Parce que quand on est un môme dont la vie est aussi plate qu'une tranche de jambon, on a aussi envie d'avoir des trucs géniaux à raconter. De surcroît, Lilian vient de perdre sa mère, alors, faut pas le titiller. C'est le point de départ du roman Sur la route d'Indianapolis (Magnard jeunesse, environ 11 euros), de Sébastien Gendron, qui se lit d'une traite. La vie de Lilian va basculer un soir de juin 1976 après avoir "cassé la gueule" de Yannick Le Floch, petit bourgeois prétentieux dont le père roule en jaguar. Ce soir-là, après une convocation chez le directeur, le père de Lilian va lui proposer "de changer d'air". Direction l'Amérique! En voici un extrait. Mais rien ne va se passer comme prévu. Alors que Lilian va devoir prendre seul un bus entre Chicago et Indianapolis, il va tour à tour croiser la route d'un chauffeur de bus buté, d'un étrange voyageur qui se fait déposer au milieu de nulle part, d'un avion mitrailleur, de voleurs à la poursuite d'un frigo plein de billets, d'un policier qui va commettre l'impensable, d'une bande de motards au cœur tendre.
Egérie du cinéma indépendant américain, Kelly Reichardt est pour la première fois en compétition avec un film en deçà des espérances. Réalisatrice du récent et très réussi First Cow, Kelly Reichardt, pilier fondateur du cinéma indépendant américain, participe pour la première fois à la compétition cannoise. Récompensée du Carrosse d'or pour l'ensemble de son œuvre à l'ouverture de la Quinzaine des réalisateur, la cinéaste présente Showing Up qui pourtant ne brille pas au sommet de sa filmographie novatrice. Sculptrice, Lizzie prépare sa prochaine exposition décisive. Quand elle n'y travaille pas, elle est tracassée par des aléas du quotidien où elle se débat avec sa propriétaire pour avoir de l'eau chaude, s'occupe d'un pigeon blessé et s'inquiète avec sa mère de son frère un peu déboussolé. Jusqu'au jour où arrive le vernissage libérateur. Cette reconnaissance tardive de Kelly Reichardt à Cannes, qui pourtant fait la part belle aux films d'auteur, n'arrive pas vraiment au bon moment.
Qui est cet étrange M. Kaplan, descendu au même arrêt que lui? Que fait cet avion en rase-mottes au-dessus des champs, et pourquoi leur tire-t-il dessus? Embarqué dans une cascade de mésaventures inimaginables, Lilian s'apprête à vivre un véritable cauchemar éveillé. Du même auteur Les derniers avis de lecture