Des passionnés de photographie se mettent en quête de bâtiments abandonnés. [... ] Tous sont fascinés par ces mêmes petits plaisirs. "Les objets, plus que les bâtisses", confirme un passionné gardois. Ressentir le vécu, cette impression que les habitants viennent juste de quitter les lieux malgré les amas de poussière. Ce photographe gardois, jeune quadra, s'adonne à cette pratique depuis cinq ans. Sa plus belle expérience, c'est lorsqu'il a pénétré dans un ancien sanatorium du Centre de la France. "On aurait dit que rien n'avait bougé. Pensionnat joseph vacher d. Il y avait encore les fauteuils roulants, la morgue, les radiographies accrochées sur les murs... " Sur la toile, les spots les plus courus de la région se nomment "château PV", "château Dratini", "pensionnat Joseph-Vacher" Autant de petits noms tout droit sortis de l'imagination des urbexeurs. Il ne s'agit pas du nom réel de ce bâtiment! L'adresse de ce lieu est tenue secrète afin qu'il ne soit pas davantage dégradé. Nous vous rappelons que l 'Urbex (exploration urbaine) est une pratique illégale et surtout dangereuse.
Sa plus belle expérience, c'est lorsqu'il a pénétré dans un ancien sanatorium du Centre de la France. "On aurait dit que rien n'avait bougé. Il y avait encore les fauteuils roulants, la morgue, les radiographies accrochées sur les murs…" Sur la toile, les spots les plus courus de la région se nomment "château PV", "château Dratini", "pensionnat Joseph-Vacher" Autant de petits noms tout droit sortis de l'imagination des urbexeurs. Un ancien sanatorium du Centre de la France. Il y avait encore les fauteuils roulants, la morgue, les radiographies accrochées sur les murs…" Car pas question de lâcher un indice. Sur leurs sites et pages Facebook, jamais une ville, et encore moins une rue… Ils se cantonnent aux photos et à l'histoire, tandis que leurs lecteurs tentent en vain de recoller les morceaux. Pensionnat Joseph Vacher - Raphaël Coffin - Photographe Aude. Le hic, c'est que de nombreux tagueurs et amateurs d'airsoft sont tout aussi friands de ces no man's land d'un autre temps. Et les sites un peu trop faciles d'accès sont rapidement vandalisés et dégradés.
"Nous, on ne vole que des images", se plaît à répéter le photographe. Une pratique risquée Évidemment, cette passion dévorante n'est pas sans risque. Pour les dangers physiques qu'elle implique, et puis pour son caractère illégal (lire l'encadré). Mais visiblement, jusqu'ici, les forces de l'ordre se sont montrées tolérantes. Rares sont les urbexeurs à avoir fini leur aventure devant un tribunal. Pensionnat Joseph Vacher - Urbex dans le Languedoc-Roussillon. Même les vigiles n'opposent que peu de résistance. Il faut dire que sur le principe, ces visites sont innocentes. "Il nous est même arrivé de discuter avec un gardien avant d'entrer dans un lieu. Un petit billet et ça passe…", sourit le photographe. Peut-être le prix à payer pour un voyage immobile. À la recherche du temps perdu.