Attention, il va sans dire que la suite de cet article va contenir quelques spoilers sur la saison 4 de The Handmaid's Tale. Nous ne pouvons donc que vous conseiller de vous mettre à jour en vous lançant dans un petit marathon. Il a été annoncé dès 2020, avant la diffusion de la saison 4 donc, que The Handmaid's Tale allait avoir une saison 5. Mais pour l'instant, rien n'a filtré sur une éventuelle saison 6, et il est donc très envisageable que la saison 5 soit la dernière pour la série. D'autant plus que maintenant que June a réussi à s'enfuir pour le Canada pour retrouver son mari Luke, et s'est vengée de Fred Waterford dans une dernière scène glaciale, il ne semble plus lui rester qu'une mission à mener: libérer sa fille Hannah. Et accessoirement mettre fin à la République de Gilead. Enfin, pas toute seule, mais elle peut être, comme on l'a déjà vu avec l'évacuation des enfants, l'un des grains de sable capable de stopper l'affreuse machine. Elle devra aussi probablement faire un choix entre Luke et Nick, qu'elle aime tous les deux.
Évasion, planque, arrestation, emprisonnement… de prime abord, cette quatrième saison semble peu enclin à changer de chanson, trop occupée à rejouer une énième fois le même refrain violent que celui servi au cours des deux derniers chapitres. Les décors changent certes dès les premiers épisodes, troquant les murs menaçants des maisons de Gilead contre une ferme isolée d'une campagne enneigée. En revanche, les préoccupations des servantes en cavale ne changent pas. Pas le temps de se réjouir de l'évasion des quelques 87 enfants et des nombreuses Marthas orchestrée par June, ni de la guérison de sa blessure, elle reste l'ennemie publique n°1 de cette théocratie masculiniste. Elle doit s'évader, toujours et encore s'évader, pour mieux être rattrapée. R etour aux fers Peut-être faut-il regarder les choses plus largement pour comprendre pourquoi, dans un premier temps, la narration rechigne encore tant à changer? La résonance terriblement actuelle du propos de la série, celui du contrôle des femmes par leur corps, puisse-t-il être celui d'un enfant, et la violence dans laquelle The Handmaid's Tale s'enlise sont peut-être là pour rappeler que rien n'est gagné, jamais.
D'ailleurs, un spin-off est déjà en préparation: Les Testaments, adapté d'un autre livre de Margaret Artwood, et se déroulant 15 ans après les événements de La Servante Écarlate. Même si le voyage de June devrait bientôt finir, en saison 5 ou 6, il y aurait donc encore d'autres histoires à raconter. Mais encore une fois, elle ne devrait rien avoir d'un conte de fée... Sources: Écran Large, Première, Beta News
"En saison 2, on avait réfléchi avec Solen Roy-Pagenault [la créatrice, ndlr] pour que la fantaisie du personnage ne se retourne pas contre nous et contre elle. Et qu'il n'y ait pas quelque chose de trop léger dans la série, même si cette part de fantaisie était indispensable dans Candice", explique Carole Le Berre, conseillère des programmes de France Télévisions. "Solen est donc revenue avec une proposition: un traumatisme dans la jeunesse de Candice. Ça a été écrit dans l'épisode 5 de la saison 2, avec Laurent Bateau qui était notre suspect. Et cette année, puisqu'on savait que Candice allait quitter la sûreté urbaine de Sète, Fabienne a proposé de faire ressortir ce traumatisme. Car ça fait aussi partie du personnage. Il y a des fragments du passé du personnage qu'on peut activer quand on veut. Et ça permettait de boucler certaines choses puisque le chapitre sétois se referme". Une jeune comédienne belge pour incarner Candice adolescente Dans l'épisode de ce soir - le cinquième de la saison 10 - les téléspectateurs vont ainsi assister à plusieurs flash-backs durant lesquels Candice, alors adolescente, est incarnée par Lisa Horstmann, une jeune comédienne belge âgée de 17 ans qui ressemble à s'y méprendre à Cécile Bois.
"On était parti sur une première piste: dès que Fabienne m'avait parlé de l'histoire, j'avais demandé à ce qu'on cherche tout de suite une comédienne, pour être sûr que c'était faisable. On avait identifié une jeune actrice, on a écrit le scénario, et six mois plus tard ça ne marchait plus. Elle avait grandi", nous a raconté la productrice Caroline Lassa. " On a donc tout recommencé et, au bout de plusieurs mois, on a fini par trouver la comédienne parfaite en Belgique. Et la ressemblance est dingue. La forme du visage, le sourire, le regard, c'est bluffant". A tel point que Raphaël Lenglet n'en a pas cru ses yeux lorsqu'il a aperçu Lisa Horstmann sur le plateau de la série à Sète: "Raphaël Lenglet, qui joue Antoine, a été choqué quand il m'a vue. Il est venu vers moi, il était bouche bée", a en effet confié la jeune actrice belge à Ciné Télé Revue. Reste maintenant à savoir si d'autres flash-backs centrés sur la jeunesse de Candice verront le jour en saison 11 et permettront à Lisa Horstmann de renouveler l'expérience.
Et son documentaire se révèle une grande réussite. Par la qualité des images réunies, pour beaucoup inédites. Par sa capacité à faire court. Mais surtout par sa construction qui, fuyant la facilité d'un récit chronologique, opte pour un chapitrage thématique ludique qui permet de mêler archives personnelles de la famille royale et la manière dont le cinéma, la télé, la musique et même les JO (la cérémonie de ceux de Londres avec un sketch mettant en scène Daniel Craig/ 007) se sont emparés de cette figure iconique de notre histoire contemporaine. Dernières News sur Elizabeth, Regard(s) Singulier(s)