C'est l' asepsie. - désinfecter une plaie afin de limiter le risque d' infection (prolifération des agents l' antisepsie. Parfois, ces mesures préventives et curatives ne suffisent pas. Un agent infectieux a réussi à passer les barrières de l'organisme. 1. Caractéristiques des barrières naturelles de l'organisme Les barrières naturelles de l'organisme protègent le milieu intérieur de l'organisme des agressions de son environnement. Ce sont la peau et les muqueuses. a. La peau La peau est un épithélium imperméable qui entoure la surface externe de l'organisme. CHAPITRE 1 - L'immunité innée ~ SVT. Elle constitue une barrière mécanique empêchant l'entrée des bactéries, des virus et de certains parasites. À sa surface, certaines bactéries inoffensives constituent une barrière biologique. Associées à la peau, certaines glandes sécrètent des substances acides, comme la sueur, qui ont une fonction antiseptique. Ces substances constituent une barrière chimique. La moindre plaie constitue un point d'entrée potentiel pour les agents infectieux.
Chaque type de cellules immunitaires joue un rôle spécifique, qui participe au bon fonctionnement global du système immunitaire. Les principaux organes du système immunitaire sont regroupés en 5 catégories. Les ganglions lymphatiques: au nombre d'environ 100, ils sont dispersés dans l'ensemble du corps. On les retrouve donc au niveau du cou, des aisselles, de l'intestin, des plis de l'aine et des genoux. Ils constituent des organes de stockage de lymphocytes. Le thymus: c'est au niveau de cet organe que les lymphocytes T achèvent leur maturation avant d'être libérés dans le sang. Schéma immunité insee.fr. La rate: souvent considérée comme une « éponge de sang », la rate constitue en fait un réservoir de globules blancs. Certaines muqueuses: dispersées un peu partout dans le corps, on les retrouve au niveau du nez, des bronches, de l'intestin (grêle), des voies urinaires et génitales. À lui seul, l'intestin renferme 20% des globules blancs. La moelle osseuse: tous les globules blancs y sont fabriqués, mais seuls les lymphocytes B s'y développent jusqu'à maturation.
Ces dernières, associés aux peptides antigéniques provenant de la digestion des pathogènes, seront alors reconnues par le récepteur T (TCR) des lymphocytes T (LT) dans les ganglions lymphatiques. Il faut noter ici que les DC expriment de nombreux récepteurs de l'immunité innée, comme les TLRs, dont l'activation par les composants bactériens augmente considérablement d'une part leur capacité à présenter l'antigène aux LT et d'autre part leur mobilité (voir la figure 2 et sa légende). Nous comprendrons plus loin pourquoi ce dernier aspect est essentiel. Soulignons simplement ici que les deux types d'immunité sont donc étroitement interconnectés; on évoque souvent le caractère « instructif » de l'immunité innée pour l'immunité adaptative. - La seconde notion est au moins aussi fondamentale. Schéma immunité innée 1ere. Elle stipule qu'un LT ne peut en principe reconnaître qu'un seul peptide antigénique (on parle de clone T pour faire référence à cette sélectivité). Notons ici que ceci n'est pas tout à fait vrai dans l'absolu car il existe ce que l'on appelle une dégénérescence de cette reconnaissance qui fait qu'un LT peut s'adapter à des antigènes légèrement différents.
Mais tout un monde reste encore à découvrir. À chaque attaque, une réponse spécifique Les lymphocytes T dirigent la réponse immunitaire. L' immunité innée est la première ligne de défense du corps. Les globules blancs limitent les infections et suffisent en général pour venir à bout des microbes rapidement. Pour d'autres infections, notamment dans le cas des virus, d'autres cellules prennent le relais: les lymphocytes T et les plasmocytes. Interviennent alors les anticorps. Enfin, les cellules tueuses éliminent complètement les microbes. Bébé bulle: l'absence de système immunitaire Sans défense immunitaire, les bébés sont protégés des microbes sous une bulle. Le système immunitaire se dérègle parfois. Un exemple, qui concerne plus de 30% des Français: les allergies. C'est une réaction anormale, inadaptée et excessive du corps. Elle est provoquée par un "allergène", une substance que l'organisme ne reconnaît pas. Ces substances sont souvent sans effet sur la majorité des gens. Réponse immunitaire innée : le potentiel des cellules ILC redéfini - L'actu de l'Institut Pasteur. Ce sont des pollens, des aliments ou des acariens, pour ne citer que les plus fréquents.