Plus de 95% de la gelée vendue en France provient du marché chinois" "Nous avons créé une charte de qualité très stricte, avec des critères précis sur le mode de conservation et de production, il n'y a aucun polluant dans nos ruchers, aucune congélation de notre gelée, contrairement aux chinois", précise Caroline Gauthier, Présidente de la Coopérative. "En France, plus de 95% de la gelée royale commercialisée provient du marché asiatique; le marché français, c'est 375 tonnes de gelée, et seulement 2 tonnes de gelée française (…) nous avons décidé de créer cette coopérative pour justement valoriser la production française". La nature au cœur des animations - Saint-Lubin-des-Joncherets (28350). 15 à 20 kilos de gelée sur son rucher de Saint-Gilles La gelée royale est recueillie dans de petites "cupules" installées sur des cadres en bois. © Radio France Caroline Gauthier récole 15 à 20 kilos de gelée royale par an, sur ses 25 ruches installées à Saint-Gilles, dans l'Indre. Une quantité qui peut paraître mince, mais la gelée royale est vendue par pot de 10 grammes (25 euros), ce qui garantit une cure de trois semaines en moyenne.
L'année 2016 a été la pire année pour la production de miel en France. La récolte de miel a baissé de plus de 33% par rapport à 2015, une tendance qui n'épargne pas les apiculteurs berrichons, comme le montre ce reportage réalisé par France Bleu Berry l'été dernier. Caroline Gauthier, la Présidente nationale de la Coopérative de la Gelée Royale Française, installée à Saint-Gilles dans l'Indre, invite les apiculteurs berrichons à se tourner vers la production de gelée royale. Évènements le samedi 21 mai 2022 › Vincent van Gogh › – Ville de Saint-Rémy-de-Provence. Une manière de diversifier son activité et de s'assurer des revenus corrects. Une charte de qualité face à la production chinoise La Coopérative a créé un logo "Gelée Royale Française" pour faire face à l'écrasante concurrence chinoise. © Radio France - Jonathan Landais La Coopérative de la Gelée Royale Française, basée à Volvic, dans le Puy-de-Dôme, compte une quarantaine de producteurs français, dont trois apiculteurs berrichons, les seuls de la région Centre: Rémi Pélissier à Touchay (18), Véronique Oudot à Nozières (18), et Caroline Gauthier à Saint-Gilles (36).