Travail sur la mort du Loup (le poème signé Alfred de Vigny) La mort du Loup est un poème écrit en octobre 1838, issu du recueil des Destinées, publié à titre posthume en 1864. Vigny utilise l'animal pour donner une leçon, on peut donc rapprocher le poème à une fable. La noirceur de ce poème coïncide avec une phase sombre de sa vie qui a débuté avec la mort de sa mère et sa rupture avec Marie Dorval. Il vit désormais reclus, loin de la ville et au milieu de la nature, au Maine-Giraud en Charente seul avec sa femme. Vigny écrivait aussi des romans (Cinq Mars), et des pièces de théâtre, comme Chatterton, où il aborde la condition du poète. Dans le Journal d'un poète, un recueil (publié à titre posthume en 1867) autobiographique issu de carnets conservés par l'auteur, on constate une certaine importance de la chasse dans la vie de Vigny: son père lui contait souvent les grandes chasses dans le domaine familial. =>Ce poème comporte donc une portée autobiographique. La Mort du loup de Alfred de VIGNY dans 'Les Destinées' sur UnJourUnPoeme.fr : lectures, commentaires, recueils. Le poète se met en scène dans la poème.
Ici la nature est très présente. Un tableau se dessine très rapidement dans l'esprit du lecteur, ce qui a sur lui un effet rassurant: il sait précisément où se déroulera l'action. Cette description des lieux s'achève avec la découverte des louveteaux « qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères ». Les sens sont également trèssollicités: l'ouie tout d'abord, avec les expressions »sans parler »; « ne poussaient pas un soupir »; « nous avons écouté »; « criait », indiquant que les chasseurs sont aux aguets, puis la vue avec « nous avons aperçu » v. 7 et « a regardé » v. 20. Ce tableau est inquiétant sur de nombreux points, et est imprégné de l'univers fantastique. La nature est personnifiée par Vignt, comme on peut l'apercevoir àtravers de nombreux exemples tels « les chênes (…) semblaient endormis et couchés » v. 15 et 16 ou « les nuages couraient » v. La mort du loup commentaire de. 1. L'ambiance est elle aussi effrayante et contrastée: le contraste de l'obscurité et de la lumière tout d'abord, cette dernière représentée dans la métaphore de « la lune enflammée » v. 1 et dans la comparaison « comme sur l'incendie » v. 2.